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L’Annonce de
paix
selon LOUCAs
Une traduction de l’évangile
selon Luc
N.B. – On pourra trouver en fin de texte quelques
réflexions sur cette traduction
ainsi que quelques indications pratiques concernant la
lecture à haute voix ou à
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On n’est jamais aussi libre qu’avec un texte bien
installé.
Ch.1
Puisque beaucoup ––– ont entrepris de composer un
récit
concernant les événements
– qui se sont accomplis parmi nous
Selon ce que nous ont transmis – ceux qui dès
le début – en ont été les témoins oculaires
et qui sont devenus –
serviteurs de la parole
Il m’a semblé bon – à moi aussi – après avoir
tout suivi soigneusement – depuis l’origine – avec rigueur – avec ordre ––– de
l’écrire pour toi – excellent Théόfilos
afin – que tu reconnaisses
la solidité – des paroles que tu as reçues
Ce fut – aux temps de Hèrôdès – le roi de la
Joudéenne ––– il y avait un prêtre – du nom de Zakharías – de la classe d’Abia
et sa femme – était des
filles d’Aarôn – et son nom ––– Élissábét
Ils étaient des justes – tous les deux –
devant Dieu
ils suivaient tous les
commandements et ordonnances du Seigneur ––– irréprochables
Et ils n’avaient pas d’enfant – parce
qu’Élissábét était stérile
et tous deux – étaient
avancés dans leurs jours
Ce fut – alors qu’il accomplissait son
service sacerdotal – selon le tour de sa classe
devant Dieu
Suivant la coutume sacerdotale – il a été tiré
au sort – pour brûler l’encens
alors qu’il était entré –
dans le sanctuaire du Seigneur
Et toute la multitude du peuple – était en
prière au-dehors
à l’heure – de l’offrande
de l’encens
Un messager de Seigneur – lui est apparu
il se tenait – à droite de
l’autel de l’encens
Et Zakharías l’a vu – il a été saisi
et la peur – lui est
tombée dessus
Le messager lui a dit ––– N’aie pas peur
Zakharías – parce que ta prière a été exaucée
et ta femme – Élissábét –
va t’engendrer un fils ––– et tu l’appelleras – du nom de Jôánnès
Et il sera pour toi – joie et allégresse
et beaucoup – se
réjouiront de sa naissance
Car – il sera grand devant Seigneur
et de vin ou de boisson
fermentée – jamais il ne boira ––– et d’un souffle saint – il sera rempli – dès
le ventre de sa mère
Et c’est de nombreux fils d’Israël
qu’il ramènera vers
Seigneur – leur Dieu
Et lui – il marchera devant – en sa présence
– avec le souffle et la puissance d’Èlías
pour ramener les cœurs des pères – vers les
enfants ––– et les rebelles – vers la pensée des justes ––– et préparer – pour
Seigneur – un peuple bien disposé
Et Zakharías a dit au messager ––– Grâce à
quoi vais-je connaître cela ?
car moi – je suis un vieillard ––– et ma
femme – est avancée dans ses jours
Et le messager lui a dit ––– Moi je suis
Gabriel – qui me tiens devant Dieu
et j’ai été envoyé pour te
parler – et pour t’annoncer cette heureuse nouvelle
Et voici ––– tu te tairas – et tu ne pourras
plus parler – jusqu’aux jours où cela arrivera
puisque tu n’as pas cru à
mes paroles ––– elles qui s’accompliront en leur temps
Et le peuple attendait Zakharías
et l’on s’étonnait – qu’il
s’attarde dans le sanctuaire
Quand il est sorti – il ne pouvait pas leur
parler ––– et ils ont compris – qu’il avait vu une vision – dans le sanctuaire
et il leur faisait des
signes – et il demeurait muet
Et quand les jours de son service – ont été
accomplis
il est reparti dans sa
maison
Après ces jours-là – Élissábét – sa femme – a
conçu
et elle s’est cachée
pendant cinq mois ––– elle disait
Voilà ce que Seigneur – a fait pour moi
en ces jours où il m’a
regardée – afin d’effacer ma honte – parmi les humains
Au sixième mois ––– le messager Gabriel – a
été envoyé par Dieu
dans une ville de la
Galiléenne – appelée Nazaréth
Auprès – d’une jeune fille demandée en
mariage – par un homme du nom de Jôssef ––– de la maison de David
et le nom de la jeune
fille ––– Mariam
Et il est entré auprès d’elle il a dit –––
Salut – toi la préférée
le Seigneur est avec toi
Elle – cette parole l’a troublée
et elle se demandait – ce
que signifiait cette salutation
Et le messager lui a dit ––– N’aie pas peur –
Mariam
car tu as la préférence –
auprès de Dieu
Et voici ––– tu vas être enceinte ––– et tu
vas enfanter un fils
et tu l’appelleras – du
nom de Jessous
Il sera grand ––– et on l’appellera Fils du
Très-Haut
et le Seigneur Dieu – lui
donnera – le trône de David son père
Et il règnera sur la Maison de Jacôb – pour
les durées du temps
et son règne – n’aura pas
de fin
Mariam a dit au messager
Comment cela sera-t-il –––
puisque je ne connais pas d’homme ?
Et le messager a répondu – il lui a dit –––
Un souffle saint surviendra sur toi – et la puissance du Très-Haut – te
couvrira
c’est pourquoi aussi – on
appellera celui qui va naître – Saint ––– Fils de Dieu
Et voici ––– Élissábét – ta parente – elle
aussi est enceinte d’un fils – dans sa vieillesse
et ce mois est son sixième
– alors qu’on l’appelait stérile
Parce que pour Dieu
aucun dit – ne sera
impossible
Mariam a dit ––– Voici la servante de
Seigneur ––– qu’il m’arrive selon ton dit
et le messager s’est
éloigné d’elle
Mariam s’est levée en ces jours-là – elle est
partie dans la montagne – en hâte
dans une ville de Joúda
Et elle est entrée – dans la maison de
Zakharías
et elle a salué Élissábét
Et ce fut – quand Élissábét – a entendu la
salutation de Mariam ––– le petit – a sauté dans son ventre
et Élissábét – a été
remplie d’un souffle saint
Et elle a élevé la voix – un grand cri ––– et
elle a dit
Bénie es-tu – parmi les
femmes ––– et béni – est le fruit de ton ventre
Et d’où m’arrive ceci
que vienne la mère de mon
seigneur – auprès de moi ?
Car voici ––– quand est advenue – la voix de
ta salutation – à mes oreilles
le petit – a sauté de joie
dans mon ventre
Et heureuse – est celle qui a cru – qu’il
existera un accomplissement
pour ce qui lui a été dit
– de la part de Seigneur
Et Mariam a dit ––– Mon âme – exalte le
Seigneur
et mon esprit a exulté –––
à cause de Dieu – mon sauveur
Parce qu’il a porté le regard – sur
l’humiliation de sa servante
car voici ––– toutes les
générations – dès maintenant me diront heureuse
Parce que le Puissant – a fait pour moi des
merveilles
et que saint – est son nom
Et sa grâce
de génération en
génération – est pour ceux qui le craignent
Il a mis la force – dans son bras
il a dispersé – ceux dont
orgueil – est la pensée de leur cœur
Il jette les souverains à bas de leur trône
et il élève les humbles
Ceux qui ont faim – il les a comblés de biens
et les riches – il les a
renvoyés sans rien
Il est venu en aide à Israël – son serviteur
il s’est souvenu de sa
grâce
Comme il a dit – à nos pères
envers Abraam et sa
descendance – pour les durées du temps
Mariam est restée avec elle – environ trois
mois
et elle est retournée à sa
maison
Pour Élissábét – le temps d’enfanter a été
accompli
et elle a enfanté un fils
Et les voisins ont appris – ses parents aussi
que pour elle – Seigneur faisait
grandir sa grâce ––– et ils se réjouissaient avec elle
Et ce fut au huitième jour ––– on est venu
pour circoncire l’enfant
et on l’appelait du nom de
son père ––– Zakharías
Et sa mère a pris la parole ––– elle a dit
Non
mais on l’appellera –
Jôánnès
Et ils lui ont dit ceci
Il n’y a personne de ta
parenté – qui s’appelle de ce nom
Ils faisaient des signes à son père
Duquel – il voudrait qu’on
l’appelle ?
Et il a demandé une tablette il a écrit –––
il disait – Jôánnès est son nom
et tous se sont étonnés
Sa bouche s’est ouverte à l’instant – et sa
langue
et il parlait – il
bénissait Dieu
Et sur tous – la peur est survenue ––– sur
tous ceux qui habitaient alentour
et dans toute la montagne
de la Joudéenne – on transmettait tous ces récits
Et tous ceux qui les entendaient – les
mettaient dans leur cœur ––– ils disaient – Que sera donc cet enfant ?
car aussi – la main de
Seigneur était avec lui
Et Zakharías – son père – a été rempli d’un
souffle saint
et il a prophétisé – il a
dit
Béni ––– est Seigneur – le dieu d’Israël
parce qu’il a visité – et
qu’il a mis en œuvre – le rachat pour son peuple
Et qu’il a éveillé – une force de délivrance
pour nous
dans la maison de David –
son serviteur
Comme il l’a dit
par la bouche – de ses saints
prophètes des temps passés
Délivrance – de nos ennemis
et de la main – de ceux
qui nous haïssent
Pour mettre en œuvre – sa bienveillance
vis-à-vis de nos pères
et se souvenir – de son
alliance sainte
Du serment – qu’il a juré à Abraam notre père
de nous rendre sans
crainte ––– arrachés à la main des ennemis
Pour le servir – dans la piété et la justice
sous son regard – au long
de nos jours
Et toi alors – enfant – on t’appellera
prophète du Très-Haut
car tu marcheras devant
Seigneur – pour préparer ses chemins
Pour faire connaître la délivrance – à son
peuple
avec l’effacement de ses
erreurs passées
Grâce – à la bienveillance viscérale de notre
Dieu
par laquelle – va nous
visiter un Levant – venu d’en haut
Pour apparaître – à ceux qui sont assis dans
les ténèbres – et dans l’ombre de la mort
pour diriger nos pieds –
vers un chemin de paix
L’enfant grandissait – et il se fortifiait en
esprit
et il était dans les
déserts – jusqu’au jour – où il s’est présenté devant Israël
Ch. 2
Ce fut en ces jours-là – qu’est sorti un édit de Caísar Augoústos
pour faire recenser –
toute la terre habitée
Ce premier recensement – a eu lieu
quand Kuriníos –
gouvernait la Syría
Et tous – allaient se faire recenser
chacun – dans sa ville
d’origine
Jôssef – lui aussi – est monté de la
Galiléenne – de la ville de Nazareth
vers la Joudéenne
Vers une ville de David qu’on appelle
Bèthléem
puisqu’il était de la
maison – et de la filiation – de David
Pour se faire recenser
avec Mariam sa promise –
qui était enceinte
Alors qu’ils étaient là – ont été accomplis –
les jours où elle devait enfanter
et elle a enfanté son fils
––– le premier-né
Et elle l’a emmailloté – et elle l’a couché
dans une mangeoire
parce qu’il n’y avait pas
de place pour eux – dans la salle commune
Et des bergers – se trouvaient dans cette
même région – ils campaient dans les champs
et ils veillaient – pendant
les veilles de la nuit – sur leur troupeau
Et un messager de Seigneur – s’est tenu
devant eux
et une gloire – de Seigneur
– les a environnés de lumière – et ils ont eu peur ––– une grande peur
Et le messager leur a dit ––– N’ayez pas peur
car voici ––– je vous
annonce – une grande joie ––– qui sera – pour tout le peuple
C’est – qu’aujourd’hui vous est né – un
sauveur ––– il est messie – seigneur
dans une ville – de David
Et ceci est pour vous – le signe ––– vous
trouverez un bébé – enveloppé de langes
et couché – dans une
mangeoire
Et ce fut soudain – avec le messager ––– une
multitude de l’armée céleste
elle louait Dieu – et elle
disait
Gloire – dans les hauteurs – pour Dieu
et sur la
terre ––– paix – chez les humains bien-aimés
Et ce fut – quand les messagers se sont
éloignés vers le ciel ––– les bergers – se sont dit les uns aux autres
allons donc jusqu’à Bèthléem – et voyons ce
dit qui est advenu ––– que le Seigneur – nous a fait connaître
Et ils y sont allés – ils se sont hâtés –––
et ils ont découvert Mariam avec Jôssef
et le bébé ––– couché dans
la mangeoire
Comme ils le voyaient – ils en ont fait
connaître le dit
celui qui leur avait été
dit – au sujet de cet enfant
Et tous ceux qui écoutaient – ont été étonnés
à cause de ce que leur
disaient les bergers
Mariam – gardait avec soin tous ces dits
elle les retenait dans son cœur
Et les bergers sont repartis ––– ils
glorifiaient et louaient Dieu – pour tout ce qu’ils avaient entendu – et vu
conformément à ce qui leur
avait été dit
Et lorsque huit jours ont été accomplis – il
a été circoncis – et on l’a appelé – du nom de Jessous
du nom – appelé par le
messager – avant sa conception dans le ventre
Et lorsqu’ont été accomplis – les jours de
leur purification – selon la loi de Môïssès
ils sont montés avec lui –
à la Sainte-Salem – pour le présenter au Seigneur
Comme il est écrit – dans la loi de Seigneur
Tout garçon – premier dans la matrice –––
saint – pour le Seigneur – sera appelé
Et pour donner en sacrifice – selon ce qui
est dit dans la loi de Seigneur
Un couple de tourterelles
– ou deux poussins de colombes
Et voici – quelqu’un était à la Sainte-Salem
––– un nommé Syméôn ––– et c’était quelqu’un de juste – et de pieux
il attendait une
consolation – pour Israël ––– et sur lui – le souffle était saint
Et il avait été averti en songe – par le
souffle saint
qu’il ne verrait pas la
mort – avant qu’il ait vu le messie de Seigneur
Et il est venu – grâce au souffle – au lieu
saint
quand les parents eux aussi – ont amené
l’enfant Jessous – pour accomplir – à son sujet – la coutume de la loi
Et lui – il l’a reçu dans les bras – et il a
béni Dieu – et il a dit
Maintenant tu délies ton
serviteur – maître – selon ta parole ––– en paix
Parce que mes yeux – ont vu ton salut – que
tu as préparé face à tous les peuples
lumière – pour la révélation aux gens des
nations ––– et gloire de ton peuple – Israël
Et son père et sa mère – s’étonnaient de ce
qui était dit à son sujet
et Siméôn les a bénis – et
il a dit à Mariam sa mère
Voici – celui-ci est là – pour la chute et le
relèvement de beaucoup – en Israël
et comme signe
contradictoire
Afin que puissent être révélés
les débats – issus de
beaucoup de cœurs
Et Hanna – était prophétesse ––– fille de
Fanouel – de la tribu d’Asser ––– elle-même – fort avancée en jours
elle avait vécu – sept ans
– avec un mari – depuis sa virginité
Et c’était une veuve – de quatre-vingt-quatre
ans – qui ne s’éloignait pas du lieu saint
par des jeûnes et des
intercessions – elle officiait nuit et jour
Et elle se trouvait là – à la même heure –––
elle a rendu grâces à Dieu
et elle parlait – à son
sujet – à tous ceux – qui attendaient le rachat de la Sainte-Salem
Et quand ils ont eu accompli – tout ce qui
concernait la loi de Seigneur
ils sont repartis dans la
Galiléenne ––– dans leur ville de Nazaréth
L’enfant grandissait et se fortifiait – il se
remplissait de sagesse
et la grâce de Dieu –
était sur lui
Et ses parents – se rendaient chaque année à
la Sainte-Salem
pour la fête de la Páskha
Et – lorsqu’il a eu douze ans
ils y sont montés – selon
la coutume de la fête
Et à la fin de ces jours – alors qu’eux
repartaient
l’enfant Jessous est resté
à la Sainte-Salem ––– et ses parents ne l’ont pas su
Ils pensaient – qu’il était parmi les
voyageurs
ils ont cheminé – pendant
une journée
Et ils le cherchaient – parmi leurs parents
et leurs connaissances
et ils ne l’ont pas trouvé
– ils ont rebroussé chemin vers la Sainte-Salem
Ils le cherchaient ––– et c’est après trois
jours – qu’ils l’ont trouvé dans le lieu saint
assis au milieu des
maîtres ––– et qui les écoutait – et les interrogeait
Tous étaient surpris ––– ceux qui
l’écoutaient
de son intelligence – et de ses réponses
Et ils l’ont vu ils ont été stupéfiés ––– et
sa mère lui a dit – Enfant – pourquoi nous as-tu fait cela ?
voici – ton père et moi –
nous nous sommes tourmentés ––– nous t’avons cherché
Et il leur a dit ––– Pourquoi m’avez-vous
cherché ––– ne saviez-vous pas que moi – je dois me trouver – dans ce qui
est à mon Père ?
et ils n’ont pas compris –
ce dit qu’il leur disait
Et il est descendu avec eux – et il est venu
à Nazaréth ––– et il leur était soumis
et sa mère – retenait
toutes ces choses dans son cœur
Et Jessous progressait – en sagesse et en
stature
et en grâce – auprès de
Dieu – et des humains
Ch. 3
En l’an quinzième – du gouvernement de Tibéríos Caíssaros ––– était
gouverneur de la Joudéenne – Pontíos Pilátos
et tétrarque de la Galiléenne – Hèrôdès –––
son frère Fílippos – tétrarque de l’Itouréenne et du pays de Trakhonitide –––
et Lissanías – tétrarque de l’Abilène
Sous le grand-prêtre Khánna – et Caiáfa
fut une parole de Dieu –
sur Jôánnès fils de Zakharías – dans le désert
Et il est venu – dans toute la région du
Jordánès – proclamer une immersion – pour un changement de sens
pour l’effacement – des
erreurs passées
Comme il est écrit – dans le livre des
paroles d’Essáïas – le prophète ––– « Voix – de celui qui crie
dans le désert – préparez
le chemin de Seigneur ––– rendez droits – ses sentiers
Tout ravin sera comblé ––– et toute montagne
et colline – sera abaissée
et ce qui est tordu – sera
droit ––– et planes – les routes rocailleuses
Et toute chair verra
la délivrance de
Dieu »
Il disait donc ––– aux
foules – qui venaient pour être immergées par lui
Engendrements
de vipères ––– qui vous a suggéré – de fuir la colère qui vient ?
Produisez donc – des fruits
– dignes ––– du changement de sens
et ne vous
mettez pas à vous dire en vous-mêmes – Nous avons un père ––– Abraam
Car je vous dis – que Dieu –
a le pouvoir – à partir de ces pierres
de faire
lever des enfants – pour Abraam
donc tout arbre – qui ne
produit pas de beau fruit – est coupé ––– et il est jeté au feu
Et les foules le questionnaient
– elles disaient ––– Alors – que devons-nous faire ?
il a répondu – il leur a dit
Que celui qui a deux tuniques – partage – avec celui qui n’en a pas
et que
celui qui a de la nourriture – fasse pareil
Même des
collecteurs de taxe – sont venus pour être immergés
ils lui ont dit – Maître ––– que
devons-nous faire ?
Il leur a dit ––– N’imposez
– rien de plus
que ce qui
vous a été fixé
Des soldats aussi l’ont
questionné ––– ils disaient
Que
devons-nous faire – nous aussi ?
À eux aussi il a dit ––– Ne
rançonnez – et n’accusez pour rien – qui que ce soit
mais
contentez-vous de votre solde
Au peuple qui attendait – et à tous – qui
s’interrogeaient en leur cœur – au sujet de Jôánnès
s’il ne serait pas – le
messie
Jôánnès a répondu
– il leur a dit à tous
Moi – de
mon côté ––– c’est dans une eau que je vous immerge
Vient celui ––– plus fort
que moi ––– de qui je ne suis pas apte – à délier la courroie de ses sandales
celui-là –
vous immergera dans un souffle saint – et dans un feu
Il a son van à la main –
pour nettoyer son aire – et pour rassembler le blé dans sa grange
mais il va
brûler la balle – en un feu qui ne s’éteint pas
Donc souvent ainsi –––
autrement aussi ––– il exhortait
il
proclamait l’annonce de paix – au peuple
Hèrôdès – le tétrarque – a été réprimandé par lui – au sujet de
Hèrôdiáda – la femme de son frère
et au sujet – de toutes les mauvaises actions – que
Hèrôdès avait faites
À elles toutes – il a ajouté encore ceci
il a enfermé Jôánnès – en
prison
Lorsque tout le peuple – a été immergé –––
Jessous aussi a été immergé
et comme il priait – le
ciel s’est ouvert
Et le souffle saint est descendu sur lui –––
sous un aspect corporel – comme une colombe
et une voix – est venue du ciel ––– Toi – tu
es mon fils – le bien-aimé ––– en toi je me suis plu
Et lui – Jessous – a commencé à environ
trente ans
il était fils – comme on
croyait – de Jôssef fils de Hèli
Fils de Matthat fils de Lévi
fils de Melkhi fils de Jannaï
fils de Jôssef
Fils de Mattathías fils d’Amôs
fils de Naoum fils d’Esli
fils de NaggaïFils de Máath fils de Mattathías
fils de Séméïn fils de
Jôssekh fils de Jôda
Fils de Jôanân fils de Rhessa
fils de Zorobabel fils de
Salathiel fils de Nèri
Fils de Melkhi fils d’Addi
fils de Kôssam fils
d’Elmadam fils d’Ér
Fils de Jessou fils d’Eliézer
fils de Jôrim fils de
Matthat fils de Lévi
Fils de Siméôn fils de Joúda
fils de Jôssef fils de
Jônam fils d’Éliakim
Fils de Méléa fils de Menna
fils de Mattatha fils de
Natham fils de David
Fils de Jessé fils de Jôbed
fils de Bόos fils de
Sala fils de Naassom
Fils d’Aminadab fils d’Admîn
fils d’Arni fils d’Esrôm
fils de Fáres fils de Joúda
Fils de Jacôb fils d’Issaac
fils d’Abraam fils de
Thára fils de Nakhôr
Fils de Séroukh fils de Rhagav
fils de Fálec fils d’Éber
fils de Sala
Fils de Caïnam fils d’Arfaxad
fils de Sem fils de Nôé
fils de Lámekh
Fils de Mathoussala fils de Hénokh
fils de Járet fils de
Maléléel fils de Caïnam
Fils d’Énôs fils de Seth
fils d’Adâm fils de Dieu
Ch. 4
et il était
conduit – par le souffle – dans le désert
Quarante jours – il a été
mis à l’épreuve – par l’Accusateur
et il n’a
rien mangé – en ces jours-là ––– et ceux-ci achevés il a eu faim
Et l’Accusateur lui a dit
––– Si tu es fils – de Dieu
dis à cette
pierre – qu’elle devienne du pain
Et Jessous lui a répondu –––
Il est écrit ceci
Non de pain
seul – vivra l’humain
il lui a
montré ––– tous les royaumes de l’univers – en un rien de temps
Et l’Accusateur lui a dit
––– À toi je donnerai – toute cette puissance ––– et leur gloire
parce
qu’elle m’a été livrée ––– et à qui je voudrais – je la donne
Donc toi – si tu te
prosternes devant moi
elle sera à
toi – toute
Et Jessous a répondu il lui
a dit ––– Il est écrit
« Devant
Seigneur ton dieu – tu te prosterneras – et lui seul tu adoreras »
Il l’a conduit à la
Sainte-Salem – et l’a placé – sur le faîte du temple
et il lui a
dit Si tu es fils – de Dieu ––– jette-toi d’ici en bas
Car il est écrit
« À
ses messagers – il commandera pour toi – de te garder »
Et aussi ––– « Sur les
mains ils te porteront
de peur que
tu ne heurtes – une pierre du pied »
Et Jessous a répondu – il lui
a dit ceci ––– Il est dit
« Tu
ne mettras pas à l’épreuve – Seigneur – ton dieu »
Et l’Accusateur – a épuisé
toute épreuve
il s’est
éloigné de lui – jusqu’à – une occasion
Et Jessous est revenu – avec
la puissance du souffle – vers la Galiléenne
et une
rumeur s’est répandue – à travers toute la région – à son sujet
Et il enseignait – dans
leurs lieux de réunion
glorifié
par tous
Et il est venu à Nazara – où
il avait été élevé
et il est
entré – selon son habitude – au jour du sabbat – dans le lieu de réunion
Et il s’est levé pour faire
la lecture ––– et on lui a donné – un livre du prophète Essáïas
et il l’a
déroulé ––– il a trouvé l’endroit où il était écrit
« Le souffle de
Seigneur est sur moi
parce qu’il
m’a consacré – pour annoncer le message de paix – aux pauvres
Il m’a envoyé – pour
proclamer aux captifs la liberté
et aux
aveugles – le retour à la vue
Envoyer les opprimés en
liberté
proclamer
une année d’accueil – de Seigneur »
Et il a roulé le livre – il
l’a rendu au desservant
il s’est assis ––– et les
yeux de tous étaient fixés sur lui
Pour eux – il a commencé à
dire ceci
Aujourd’hui
––– est accomplie cette écriture – que vos oreilles ont entendue
Et tous – lui rendaient
témoignage
et ils
s’étonnaient – des paroles de la grâce – sorties de sa bouche
Et ils disaient ––– N’est-il
pas un fils de Jôssef – celui-ci ? ––– et il leur a dit
Bien sûr –
vous allez me dire ce proverbe ––– Médecin – soigne-toi toi-même
Nous avons entendu – tout ce
qui s’est passé à Cafarnaoum
fais-le ici
aussi – dans ta patrie
Il a dit – Amèn je vous dis
ceci ––– aucun prophète – n’est accueilli dans sa patrie
en vérité
je vous le dis – il y avait beaucoup de veuves en Israël – aux jours d’Èlías
Lorsque le ciel – fut fermé
pendant trois ans et six mois
quand il
advint – une grande famine sur toute la terre
Et ce n’est vers aucune
d’elles – que fut envoyé Èlías
sinon vers
Sárepta – en Sidônie ––– chez une femme veuve
Et il y avait beaucoup de
lépreux – en Israël – lors d’Élissée le prophète
et aucun
d’eux ne fut purifié ––– sinon Némân – le Syrien
Et tous ont été remplis de
colère – dans le lieu de réunion
en
entendant cela
Et ils se sont levés – ils
l’ont expulsé de la ville
et ils l’ont conduit – à un ressaut
de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie – pour le précipiter en bas
Lui – il est passé au milieu
d’eux
il s’en est
allé
Et il est descendu à
Cafarnaoum ––– une ville de la Galiléenne
et il les enseignait –
pendant les sabbats
Et ils étaient frappés – par
son enseignement
à cause de
l’autorité – qu’avait sa parole
Et dans le lieu de réunion
––– se tenait quelqu’un qui avait un souffle – de démon impur
et il a crié à grande voix
Assez ––– qu’y a-t-il de
nous à toi – Jessous Nazarène ––– es-tu venu pour nous perdre ?
je sais qui tu es ––– le
saint de Dieu
Et Jessous l’a réprimandé il
a dit ––– Muselle-toi et sors de lui
et le démon l’a jeté au
milieu d’eux ––– il est sorti de lui – sans lui faire de mal
Et ce fut une crainte – sur
eux tous ––– et ils parlaient entre eux – ils disaient ––– Quelle est cette
parole ?
car avec
autorité – et puissance – il commande aux souffles impurs ––– et ils sortent
Et une renommée – s’est
répandue à son sujet
en tout lieu de la région
Il s’est levé – il est sorti
du lieu de réunion – il est entré dans la maison de Símôn
la
belle-mère de Símôn – souffrait d’une grande fièvre – et on l’a sollicité à son
sujet
Et il s’est penché sur elle
– il a réprimandé la fièvre ––– et elle l’a laissée
immédiatement elle s’est
levé ––– elle les servait
Le soleil s’est couché –––
tous ceux qui avaient des malades – affaiblis par divers maux – les lui ont amenés
lui – à
chacun d’eux – il imposait les mains ––– il les guérissait
Des démons sont sortis aussi
– en grand nombre ––– ils criaient – et ils disaient ceci ––– Toi – tu es le
fils de Dieu
et il les menaçait ––– il ne
leur permettait pas – de dire cela – parce qu’eux savaient – qu’il était le
fils de Dieu
Quand il a fait jour – il
est sorti ––– il est parti en un lieu désert
et les foules le cherchaient
– et elles sont venues à lui – et elles le retenaient – afin qu’il ne parte pas
loin d’elles
Il leur a dit ––– Aux autres
villes aussi – il me faut proclamer l’annonce de paix – celle du règne de Dieu
– parce que c’est pour cela – que j’ai été envoyé
et il
l’annonçait – dans les lieux de réunion de la Joudéenne
Ch. 5
Ce fut –
quand la foule se serrait contre lui ––– et écoutait la parole de Dieu
et lui ––– il se trouvait –
au bord du lac de Guennéssaréth
Et il a vu deux barques –
qui se trouvaient au bord du lac
les pêcheurs – qui en
étaient descendus – lavaient les filets
Il est monté dans une des
barques ––– qui était à Símôn ––– il lui a demandé – de s’éloigner un peu de la
terre
il s’est
assis ––– depuis la barque – il enseignait les foules
Quand il a eu fini de parler
– il a dit à Símôn
Va plus
loin – en eau profonde ––– et jetez vos filets pour pêcher
Et Símôn a répondu il a dit
––– Patron – nous avons peiné toute la nuit – nous n’avons rien pris
sur ton dit
– je vais jeter les filets
Et ils l’ont fait ––– ils
ont pris une grande multitude de poissons
leurs
filets – se déchiraient
Et ils ont fait signe aux
camarades – dans l’autre barque – pour qu’ils viennent les aider – et ils sont venus
et ils les
ont remplies – les deux barques ––– au point – qu’elles s’enfonçaient
Símôn Roc l’a vu – il est
tombé aux genoux de Jessous ––– il a dit
Écarte-toi de moi – parce
que je suis un homme fautif – seigneur
Car un effroi l’avait saisi
––– et tous ceux qui étaient avec lui
à cause –
de la quantité de poissons – qu’ils avaient pris
De même pour Jácôbos et
Jôánnès – fils de Zébédéos – qui étaient les compagnons de Símôn
et Jessous a dit à Símôn –––
N’aie pas peur ––– à partir de maintenant – tu auras des humains à capturer
Et ils ont ramené les
barques à terre – ils ont tout laissé
ils l’ont
suivi
Et ce fut – quand il était
dans une des villes
et voici
––– un homme couvert de lèpre – a vu Jessous
Il est tombé sur la face –
il l’a prié ––– il a dit
Seigneur –
si tu veux – tu peux me purifier
Et il a étendu la main – il
l’a touché – il a dit ––– Je le veux – sois purifié
et aussitôt
– la lèpre est partie de lui
Et il lui a prescrit – de ne
le dire à personne
mais ––– pars te montrer au
prêtre – et offre – pour ta purification – ce que Môïssès – a ordonné – en
témoignage pour eux
De plus en plus – se
répandait la parole – à son sujet
et des
foules nombreuses – se rassemblaient pour l’écouter
Et ––– pour être guéries de
leurs maladies
lui – il se
retirait dans les déserts et il priait
Et ce fut – l’un des jours
où il enseignait
siégeaient
là aussi ––– des farisséens – et des maîtres de la Loi
Ils étaient venus de tout
village de la Galiléenne – et de la Joudéenne – et de la Sainte-Salem
et la
puissance de Seigneur pour guérir – était à lui
Et voici ––– des hommes –
portaient sur un lit – quelqu’un qui était paralysé
et ils
cherchaient à le faire entrer – et à le placer devant lui
Et ils n’ont pas trouvé –
par où – ils le feraient entrer – à travers la foule
ils sont montés sur le toit
––– à travers les tuiles – ils l’ont descendu avec la civière – jusqu’au milieu
––– devant Jessous
Et il a vu leur foi – il a
dit ––– Toi l’homme – tes erreurs passées ont été effacées
et les
lettrés et les farisséens – se sont mis à raisonner
Ils disaient ––– Qui est
celui-ci – qui dit des blasphèmes ?
lequel – a
le pouvoir d’effacer les erreurs passées – sinon Dieu seul ?
Jessous a connu leur
raisonnement ––– il a pris la parole il leur a dit
Sur quoi raisonnez-vous –
dans vos cœurs ?
Quel est le plus facile à
dire ––– Elles ont été effacées – pour toi – tes erreurs passées ?
ou bien Lève-toi et
marche – afin que vous sachiez que le fils de l’humain – sur la terre – a
pouvoir d’effacer les erreurs passées ?
Il a dit au paralysé ––– Je
te dis – lève-toi et prends ta civière ––– va dans ta maison
et à l’instant – il s’est
relevé devant eux – il a pris sa couche – il est parti dans sa maison ––– il a
glorifié Dieu
Et une stupeur les a tous
saisis – et ils glorifiaient Dieu ––– et ils ont été remplis de peur
ils ont dit
ceci ––– Nous avons vu de l’incroyable – aujourd’hui
Et après cela – il est sorti
––– et il a observé un collecteur de taxe – du nom de Lévis
il était assis
au bureau des taxes – et il lui a dit Suis-moi
Et il a tout abandonné
il s’est
levé ––– il le suivait
Et Lévis a fait un grand
festin – pour lui – dans sa maison
et une
foule nombreuse – de collecteurs de taxe et d’autres – était attablée avec eux
Et les farisséens et leurs
lettrés – ont murmuré auprès des disciples ––– ils ont dit
Pourquoi – avec les
collecteurs de taxe et les fautifs ––– mangez-vous et buvez-vous ?
Et Jessous a répondu il leur
a dit ––– Les bien portants – n’ont pas besoin de médecin
mais ceux qui vont mal
Je ne suis pas venu appeler
des justes – mais des fautifs
à un
changement de sens
Ils lui ont dit ––– Les
disciples de Jôánnès font le jeûne – souvent – et des prières
de même aussi ceux des
farisséens ––– les tiens mangent et boivent
Jessous leur a dit –––
Est-ce que vous pouvez – faire jeûner les garçons de la noce
pendant que
l’époux est avec eux ?
Des jours viendront ––– et
lorsque l’époux – leur aura été enlevé
alors – ils
feront le jeûne ––– en ces jours-là
Il leur a dit aussi cette
parabole ––– Personne – ne déchire une pièce – dans un vêtement neuf – pour la
mettre sur un vieux vêtement
sinon ––– et il va déchirer
le neuf ––– et sur le vieux – la pièce tirée du neuf ne va pas s’accorder
Et personne – ne met du vin
nouveau – dans une vieille outre
sinon le
vin nouveau – va faire éclater les outres
Et il va se répandre ––– et
les outres – seront perdues
mais un vin
nouveau – il faut le verser dans des outres neuves
Personne ––– ayant bu du
vieux – ne veut du nouveau
car il dit ––– Le vieux est
meilleur
Ch. 6
Ce fut pendant un sabbat
––– il marchait au travers des moissons
et ses disciples –
arrachaient et mangeaient les épis – en les égrenant de la main
Certains des farisséens ont dit
Pourquoi faites-vous – ce
qui n’est pas permis – pendant les sabbats ?
Et Jessous leur a répondu il a dit –––
N’avez-vous pas lu ceci
ce que David a fait
lorsqu’il a eu faim ––– lui – et ceux qui étaient avec lui ?
Il est entré dans la maison de Dieu – et il a
pris les pains de présentation
il en a mangé ––– et il en a donné – à ceux
qui étaient avec lui ––– eux qu’il n’est pas permis de manger – sinon seulement
aux prêtres
Et il leur disait
Seigneur du sabbat – est
le fils de l’humain
Ce fut pendant un autre sabbat ––– il est
entré dans le lieu de réunion – et y a enseigné
et quelqu’un était là – et
sa main droite était sèche
Les lettrés et les farisséens – attendaient
de voir ––– s’il le guérirait pendant le sabbat
afin de trouver – de quoi
l’accuser
Il connaissait leur raisonnement ––– il a dit
à cet homme – qui avait la main sèche
Lève-toi et tiens-toi là –
au milieu ––– et il s’est levé et s’est tenu là
Jessous leur a dit ––– Je vous le demande –––
est-il permis – le sabbat
de faire du bien ou de
faire du mal ––– une vie – la sauver ou la perdre ?
Et à la ronde – il les a tous regardés ––– il
lui a dit ––– Tends ta main
il l’a fait – et sa main a
été rétablie
Ils ont été remplis de rage
et ils discutaient entre
eux – de ce qu’ils pourraient faire à Jessous
Ce fut en ces jours-là ––– il est parti dans
la montagne pour prier
et il passait la nuit –
dans la prière de Dieu
Et quand ce fut le jour – il a appelé ses
disciples
et parmi eux – il en a
choisi douze ––– qu’il a aussi appelés envoyés
Símôn ––– qu’il a aussi appelé Roc ––– et
Andréas son frère
et Jácôbos et Jôánnès –––
et Fílippos – et Bartholoméos
Et Matthéos – et Thômas – et Jácôbos d’Alféos
et Símôn – appelé le
Zèlôtès
Et Joúdas de Jácôbos
et Joúdas Iscariôth –––
qui est devenu traître
Et il est descendu avec eux – il s’est arrêté
sur un lieu plat – avec une foule nombreuse de ses disciples
et une multitude nombreuse – du peuple de
toute la Joudéenne – et de la Sainte-Salem – et du littoral – de Tyr et de
Sídôn
Elles sont venues l’écouter – et se faire
guérir de leurs maladies
et ceux qui étaient
tourmentés – par des souffles impurs ––– étaient guéris
Et toute la foule – cherchait à le toucher
parce qu’une puissance –
sortait de lui – et les guérissait tous
Et il a levé les yeux vers ses disciples –––
il disait
Heureux – vous les pauvres ––– parce que
vôtre – est le règne de Dieu
Heureux – vous les affamés de maintenant –––
parce que vous serez rassasiés
heureux – vous qui pleurez maintenant –––
parce que vous rirez
Heureux êtes-vous ––– lorsque les gens vous
haïssent – et lorsqu’ils vous excluent
et vous outragent – et
rejettent votre nom comme vil ––– à cause du fils de l’humain
Réjouissez-vous – en ce jour-là – et sautez
de joie ––– car voici votre salaire – important dans le ciel
car c’est de la même
manière – que leurs pères – traitaient les prophètes
Seulement malheur à vous – les riches
car vous avez votre
consolation
Malheur à vous – les repus de maintenant –––
car vous aurez faim
Malheur à vous – qui riez maintenant – car
vous serez en deuil – et vous pleurerez
Malheur à vous ––– quand tout le monde – dit
du bien de vous
car c’est de la même
manière – que leurs pères – traitaient les faux prophètes
Mais je vous le dis – à vous qui écoutez –––
Aimez vos ennemis
faites bu bien – à ceux qui vous haïssent
Bénissez – ceux qui vous maudissent
priez – pour ceux qui vous calomnient
À qui te frappe sur la joue ––– tends aussi
l’autre
et à qui te prend ton manteau – ne refuse pas
non plus la tunique
À quiconque te demande ––– donne
et à qui prend ce qui est à toi – ne le
réclame pas
Et comme vous voulez – que les gens agissent
envers vous
agissez envers eux – pareillement
Et si vous aimez ceux qui vous aiment – quel
merci – y aura-t-il là pour vous ?
car les fautifs aussi – aiment ceux qui les
aiment
Et si vous faites du bien – à ceux qui vous
font du bien
quel merci – y aura-t-il
là pour vous ? ––– les fautifs le font aussi
Et si vous prêtez – à ceux dont vous espérez
être remboursés ––– quel merci pour vous ?
les fautifs aussi – prêtent aux fautifs –
afin d’être remboursés de l’équivalent
Aimez plutôt vos ennemis – et faites-leur du
bien ––– et prêtez sans rien espérer d’eux – et votre salaire sera grand
et vous serez fils – du Très-Haut – parce qu’il
est bon – lui – pour les ingrats et les méchants
Soyez pleins de compassion
comme votre Père aussi –
est plein de compassion
Et ne jugez pas – et vous n’êtes pas jugés
et ne condamnez pas – et
vous n’êtes pas condamnés
Acquittez ––– et vous serez acquittés
donnez – et l’on vous
donnera
Une belle mesure bien tassée – bien secouée –
débordante – qu’on mettra dans votre sac
car – par la mesure dont vous mesurez – pour
vous en retour on mesurera
Il leur a dit aussi une parabole ––– Un
aveugle peut-il guider un aveugle ?
est-ce que tous les deux – ne vont pas tomber
dans un fossé ?
Un disciple – n’est pas au-dessus du
maître
mais bien formé – chacun deviendra comme son
maître
Pourquoi – regardes-tu la paille – qui est
dans l’œil de ton frère
mais la poutre – qui est dans ton œil ––– tu
ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère ––– Frère –
laisse-moi retirer la paille – qui est dans ton œil ?
toi-même – la poutre qui est dans ton œil –
tu ne la vois pas ––– imposteur
Retire d’abord la poutre de ton œil
et alors tu verras clair –
pour retirer la paille – qui est dans l’œil de ton frère
Car il n’existe pas d’arbre
– beau – qui fasse un fruit pourri
ni – à
l’inverse – d’arbre pourri – qui fasse un beau fruit
Car chaque arbre – se
reconnaît à son fruit
car ce n’est pas sur des
épines – qu’on récolte des figues ––– ni sur la ronce – qu’on vendange du
raisin
Le bon être humain – du bon
trésor de son cœur – tire ce qui est bon ––– et le mauvais ––– du mauvais tire
le mauvais
car – c’est
du trop plein du cœur – que parle sa bouche
Pourquoi ––– m’appelez-vous
Seigneur – Seigneur
et ne faites-vous pas – ce
que je dis ?
Celui qui vient vers moi –
et qui écoute mes paroles – et qui les fait
je vais vous montrer – à qui
il est semblable
Il est semblable – a
quelqu’un qui bâtit une maison
il a creusé
– il est allé profond – et il a posé une fondation – sur le roc
La crue est venue ––– le
torrent – s’est jeté sur cette maison
et il n’a pas pu l’ébranler
––– parce qu’elle est bien bâtie
Mais qui écoute et ne fait
pas
il est
semblable à quelqu’un qui bâtit une maison – sur la terre sans fondation
Sur elle le fleuve s’est
jeté – et aussitôt elle s’est écroulée
et la ruine de cette maison
––– est grande
Ch. 7
Après qu’il ait mis fin – à tous
ses dits – aux oreilles du peuple
il est
entré dans Cafarnaoum
Or chez un chef de centurie
– un garçon allait mal ––– il était mourant
il lui était cher
Il a entendu – ce qui
concernait Jessous ––– il a envoyé vers lui des anciens des Joudéens
ils lui
demandaient – qu’il vienne – qu’il guérisse son garçon
Ils sont arrivés près de
Jessous – ils ont mis beaucoup de zèle à le lui demander
ils ont dit
––– Il est digne que tu lui accordes cela
Car il aime notre nation
et le lieu
de réunion – c’est lui qui nous l’a bâti
Jessous faisait route avec
eux – il ne s’était pas encore très éloigné de la maison
le chef de centurie – a
envoyé des amis lui dire
Seigneur ne te dérange pas
car je ne
suis pas comme il faut – pour que tu entres sous mon toit
C’est pourquoi je ne suis
pas digne – de venir vers toi
mais dis-le d’une parole –––
et que mon garçon soit guéri
Car moi aussi – je suis
quelqu’un qui est placé sous une autorité
j’ai des
soldats en dessous de moi
Et je dis à l’un ––– Va – et
il va ––– et à l’autre Viens – et il vient
et à mon
garçon ––– Fais ceci ––– et il le fait
Jessous a entendu cela il
l’a admiré ––– et il s’est tourné vers la foule qui le suivait – il a dit
Je vous le dis
––– jamais – en Israël – je n’ai trouvé une foi aussi grande
Et les envoyés sont
retournés à la maison
ils ont trouvé le garçon en
bonne santé
Et ce fut – par la suite –––
il s’est rendu dans une ville – appelée Naïn
et ses
disciples marchaient avec lui ––– une foule nombreuse aussi
Quand il s’est approché de
la porte de la ville
et voici
––– était porté en terre – un mort – fils unique de sa mère
Et celle-ci était veuve
et une
foule de la ville – convenable – était avec elle
Et le seigneur l’a vue –––
il a été remué au ventre pour elle
et il lui a
dit ––– Ne pleure pas
Et il s’est approché il a
touché le cercueil ––– ceux qui portaient se sont arrêtés
et il a dit
––– Jeune homme – je te le dis – lève-toi
Et le mort s’est assis –––
et il s’est mis à parler
et il l’a remis à sa mère
Une peur les a tous saisis
et ils glorifiaient Dieu ––– ils disaient
Un grand
prophète s’est levé parmi nous ––– et ceci ––– Dieu a visité son peuple
Et cette parole – est sortie
dans toute la Joudéenne – à son sujet
et toute la
contrée
Et Jôánnès ––– a été informé
par ses disciples – de tout cela
et il a convoqué – deux de
ses disciples
Jôánnès – les a envoyés
auprès du Seigneur ––– il a dit
Es-tu celui qui vient – ou
sommes-nous en attente d’un autre ?
Ces hommes – arrivés auprès
de lui – ont dit ––– Jôánnès l’immergeur – nous a envoyés à toi
il a dit
––– Es-tu celui qui vient – ou sommes-nous en attente – d’un autre ?
À cette heure même – il en a
guéri beaucoup – de maladies et de douleurs ––– et de souffles mauvais
et à
beaucoup d’aveugles – il a permis de voir
Et il leur a répondu – il a
dit ––– Allez informer Jôánnès – de ce que vous avez vu – et entendu
des aveugles retrouvent la
vue – des paralytiques marchent – des lépreux sont purifiés – et des sourds
entendent
Des morts sont réveillés –––
des pauvres – reçoivent l’annonce de paix
et heureux
––– est celui qui ne risque pas de chuter – à cause de moi
Les messagers de Jôánnès
partis – il s’est mis à dire aux foules – au sujet de Jôánnès
Qu’êtes-vous allés
contempler – au désert ––– un roseau agité par le vent ?
Mais qu’êtes-vous allés voir
––– quelqu’un – vêtu d’habits douillets ?
voici – ceux qui sont en
vêtements somptueux – et vivent dans le luxe – ils se trouvent dans les palais
royaux
Mais qui – êtes-vous allés
voir ––– un prophète ?
oui – je vous le dis ––– et
bien plus qu’un prophète
Il est celui – dont il est
écrit ––– « Voici – j’envoie mon messager devant ta face
qui va préparer mon chemin –
devant toi »
Je vous le dis ––– plus
grand – parmi ceux qui sont nés de femme – que Jôánnès
personne ne l’est ––– or le
plus petit – dans le règne de Dieu – est plus grand que lui
Et tout le peuple l’a écouté
––– et les collecteurs de taxe – ont accepté la justice de Dieu
ils ont été immergés – de
l’immersion de Jôánnès
Les farisséens et les
légistes – ont rejeté – le dessein de Dieu pour eux
ils n’ont pas été immergés
par lui
Donc – à qui vais-je
comparer – les gens de cette engeance
et à qui sont-ils
comparables ?
Ils sont comparables – à des
enfants assis sur une place
et qui s’interpellent les
uns les autres – qui disent
Nous vous avons joué de la
flûte – et vous n’avez pas dansé
nous avons chanté le deuil –
et vous n’avez pas pleuré
Car Jôánnès l’immergeur est
venu ––– qui ne mangeait pas de pain – ni ne buvait de vin
et vous dites ––– Il a un
démon
Le fils de l’humain – est
venu – qui mange et qui boit
et vous dites ––– Voici –
cet homme est un mangeur et un buveur de vin – un ami – des collecteurs de taxe
et des fautifs
Et la sagesse
a été
acceptée comme juste par tous ses enfants
L’un des farisséens –
l’invitait à manger avec lui
et il est entré – dans la
maison du farisséen – et s’est installé à table
Et voici ––– une femme
fautive – qui était dans la ville
et qui
avait appris – qu’il était attablé dans la maison du farisséen
Avait apporté – un vase de
parfum en albâtre
et elle
s’était placée derrière lui – à ses pieds – en pleurantEt de ses larmes – elle
s’est mise à lui tremper les pieds ––– et des cheveux de sa tête – elle l’essuyait
et elle lui
embrassait les pieds – et elle les couvrait de parfum
Voyant cela – le farisséen
qui l’avait invité – s’est dit en lui-même
Celui-ci ––– s’il était
prophète il saurait ––– qui
Et de quelle espèce ––– est
la femme qui le touche
qu’elle est
une fautive
Et Jessous a pris la parole
– il lui a dit Simôn ––– j’ai quelque chose à te dire
et lui ––– Maître dis-le –
fait-il
Deux hommes étaient endettés
– auprès d’un même prêteur
le premier
devait cinq cents dinars – et l’autre cinquante
Comme ils n’avaient pas de
quoi rembourser – il a fait grâce aux deux
donc ––– lequel des deux
l’aimera le plus ?
Simôn a répondu il a dit –––
Je suppose – que c’est celui à qui le plus – il a fait grâce
et lui a dit ––– Tu as jugé
correctement
Et il se tournait vers la
femme ––– il déclarait à Simôn
Tu vois
cette femme ––– je suis entré chez toi – dans ta maison
De l’eau pour mes pieds – tu
ne m’en as pas donné
et elle –
elle m’a trempé les pieds de larmes – et les a essuyés de ses cheveux
Une embrassade – tu ne m’en
as pas donné
et elle –––
depuis que je suis entré – elle n’a pas cessé – de m’embrasser les pieds
De l’huile – sur ma tête –
tu ne m’en as pas donné
et elle – elle a couvert mes
pieds de parfum
À cause de cela – je te le
dis ––– elles ont été effacées – ses nombreuses erreurs passées – parce qu’elle
a aimé beaucoup
et celui pour qui – on a
effacé peu de ses erreurs passées ––– il aime peu
À elle – il a dit
Elles ont
été effacées – pour toi – les erreurs passées
Et les convives se sont mis
à se dire – en eux-mêmes
Qui est
celui-ci – qui même – efface les erreurs passées
Il a dit à la femme
Ta foi t’as
sauvée ––– va en paix
Ch. 8
il annonçait
– et proclamait l’annonce de paix – du règne de Dieu – et les douze avec lui
Et quelques femmes ––– de
celles qui avaient été guéries – de souffles mauvais – et de maladies
María –
appelée Magdalène ––– de laquelle – sept démons étaient sortis
Et Jôánna – femme de Houzâ –
intendant de Hèrôdès ––– et Soussánna
et beaucoup
d’autres – qui les assistaient de leurs ressources
Une foule nombreuse se
rassemblait – et venait à lui de chaque ville
il a dit en
parabole
Celui qui sème – est sorti
pour semer sa semence
et alors qu’il semait – il
en est tombé au bord du chemin – on l’a piétiné – et les oiseaux du ciel l’ont
mangé
Et d’autre est tombé sur la
pierre
et il a poussé – il s’est
desséché faute d’humidité
Et d’autre est tombé – au
milieu des épines
et il a poussé avec – et les
épines l’ont étouffé
Et d’autre est tombé dans la
bonne terre
et il a poussé – il a fait
du fruit au centuple
Il disait cela il s’écriait
Qui a des
oreilles pour entendre ––– entende
Ses disciples lui
demandaient – ce qu’il en était de cette parabole
il a dit
––– À vous – il a été donné de connaître les mystères – du règne de Dieu
Pour les autres ––– des
paraboles
afin qu’en
voyant – ils ne voient pas ––– et qu’en entendant ils ne comprennent pas
Cette parabole
c’est que la
semence est la parole de Dieu
Ceux qui sont au bord du
chemin – sont ceux qui ont écouté
ensuite vient l’accusateur –
et il ôte la parole de leur cœur – de peur qu’ils ne croient – qu’ils ne soient
sauvés
Ceux qui sont sur la pierre
––– ceux-là – dès qu’ils entendent – ils accueillent avec joie la parole
mais ils n’ont pas de racine
––– pour un moment ils croient – et au moment de l’épreuve – ils renoncent
Celui qui est tombé dans les
épines – ce sont ceux qui ont entendu
et par les soucis – la
richesse et les plaisirs de la vie – chemin faisant ils sont étouffés – et ils
n’arrivent pas à mûrir
Celui – qui est dans la
belle terre – ce sont ceux qui ont entendu – d’un cœur bel et bon – la parole
ils la
retiennent – et ils portent du fruit – avec constance
Personne – n’allume une
lampe ––– et la recouvre d’un pot – ou la met sous le lit
mais on la met sur un
support ––– afin que ceux qui entrent – voient la lumière
Car rien n’est caché – qui
ne soit mis au jour
et rien
n’est secret – qui ne devienne connu – et qui ne vienne au jour
Donc – regardez comment vous
entendez ––– car celui qui aurait – il lui sera donné
et à celui
qui n’aurait pas ––– même ce qu’il pense avoir – lui sera enlevé
Sont arrivés près de lui –
sa mère et ses frères
et ils ne
pouvaient pas s’approcher de lui – à cause de la foule
On lui a annoncé ––– Ta mère
et tes frères se tiennent dehors
ils veulent te voir
Il a répondu – il leur a dit
Ma mère et
mes frères – sont ceux qui entendent la parole de Dieu ––– et qui la font
Et ce fut un jour ––– il est
monté dans un bateau ––– ses disciples aussi
et il leur
a dit Passons au-delà du lac ––– et ils ont pris le large
Alors qu’ils naviguaient –
il s’est endormi ––– et un ouragan de vent – est tombé sur le lac
et ils
embarquaient de l’eau – et ils se trouvaient en danger
Ils se sont approchés – ils
l’ont réveillé ils ont dit Maître ––– maître nous sommes perdus
il s’est réveillé – il a
menacé le vent – et le fracas de l’eau ––– et ils ont cessé – et un calme plat
est survenu
Il leur a dit ––– Où est
votre foi ?
ils ont eu
peur – ils se sont étonnés
Ils se sont dit les uns aux
autres ––– Qui peut être celui-ci
qu’il
commande aussi au vent – et à l’eau ––– et qu’ils lui obéissent ?
Et ils ont abordé – au pays
des Guérassènes
qui fait
face à la Galiléenne
Il est sorti à terre – est
venu à sa rencontre – un homme de la ville – qui avait des démons
et qui depuis longtemps –
n’avait pas porté de vêtement – ni demeuré dans une maison – mais dans les
tombeaux
Il a vu Jessous – il a
poussé des cris – il est tombé devant
lui – et à grande voix il a dit
Qu’y a-t-il – de moi à toi –
Jessous – fils de Dieu le très-haut ?
Je te prie – ne me tourmente
pas
car il commandait au souffle
impur – de sortir de cet humain
Car bien des fois – il
s’était emparé de lui – et il était attaché avec des chaînes – et des entraves
gardé – il
brisait aussi les liens ––– il était poussé par le démon vers les déserts
Jessous l’a interrogé –––
Quel est ton nom ?
il a dit ––– Légion ––– parce
que beaucoup de démons – étaient entrés en lui
Et ils suppliaient Jessous
de ne pas
leur ordonner – de s’en aller dans l’abîme
Il y avait là un troupeau de
cochons – nombreux – qui paissaient dans la montagne
et ils l’ont supplié – de
leur permettre d’entrer en eux
Les démons sont sortis de
l’humain ––– ils sont entrés dans les cochons
et le
troupeau – s’est précipité au bas de la falaise – dans le lac – et s’est noyé
Les gardiens – ont vu ce qui
s’était passé – ils se sont enfuis
et ils
l’ont raconté – à la ville et aux champs
Ils sont sortis voir ce qui
s’était passé ––– et ils sont venus vers Jessous
et ils ont trouvé assis – l’humain dont les démons étaient sortis ––– habillé – et sain d’esprit – aux pieds de Jessous
Et ils ont eu peur
ceux qui avaient vu – leur
ont raconté aussi – comment le possédé de démon – a été sauvé
Et toute la multitude du
pays des Guérassènes – lui a demandé de s’éloigner d’eux – parce qu’une grande
peur les avait saisis
il est
monté en bateau – il est reparti
L’homme le priait – celui
dont les démons étaient sortis – pour être avec lui
il l’a renvoyé il a dit
Retourne à ta maison ––– et
raconte – tout ce que Dieu t’a fait
et il est parti ––– à
travers toute la ville – il a proclamé tout ce que Jessous – lui a fait
Au retour de Jessous – la
foule l’a accueilli
car ils étaient tous à
l’attendre
Et voici ––– un homme est
venu – du nom de Jáïros ––– et c’était le chef du lieu de réunion
et il est
tombé aux pieds de Jessous – il l’a supplié – d’entrer dans sa maison
Parce qu’il avait une fille
unique – d’environ douze ans – et qu’elle mourait
pendant
qu’il s’y dirigeait – les foules l’étouffaient
Et une femme – avait un
écoulement de sang – depuis douze ans
dont elle n’avait pu – par
personne – être guérie
Elle s’est approchée par
derrière ––– elle a touché la tresse de son vêtement
et
immédiatement ––– son écoulement de sang s’est arrêté
Et Jessous a dit ––– Qui m’a
touché ?
tous niaient ––– Roc a dit
––– Maître – les foules te serrent et te pressent
Jessous a dit ––– Quelqu’un
m’a touché
car moi –
j’ai su – qu’une puissance est sortie de moi
La femme a vu – qu’elle
serait découverte
elle est
venue en tremblant – et elle est tombée devant lui
Pour quelle raison – elle
l’avait touché – elle le lui a raconté devant tout le peuple
et comment – elle a été
guérie immédiatement
Il lui a dit ––– Fille – ta
foi t’a sauvée
va en paix
Il parlait encore – arrive
quelqu’un – de chez le chef du lieu de réunion
il dit ceci
––– Ta fille est morte ––– ne fatigue plus le maître
Jessous a entendu – il s’est
adressé à lui ––– N’aie pas peur
aie seulement foi – et elle
sera sauvée
Arrivé à la maison – il n’a
laissé entrer personne – sinon Roc – et Jôánnès et Jácôbos
et le père
de l’enfant – et la mère
Tous la pleuraient – et ils
se frappaient
il a dit ––– Ne pleurez pas
––– car elle n’est pas morte – mais elle dort
Et ils se moquaient de lui
ils savaient qu’elle était
morte
Il lui prend la main
il
l’appelle il dit ––– Enfant – réveille-toi
Et son souffle est revenu – et
elle s’est levée immédiatement
et il a commandé – qu’on lui
donne à manger
Et ses parents – ont été
stupéfiés
il leur a recommandé – de ne
dire à personne – ce qui s’était passé
Ch. 9
Il a convoqué les Douze ––– il
leur a donné puissance et autorité – sur tous les démons
et pour soigner des maladies
Et il les a envoyés
proclamer le règne de Dieu
et guérir
Et il leur a dit –––
N’emportez rien pour la route
ni bâton ni
besace – ni pain ni argent ––– ni – n’ayez chacun deux tuniques
Et dans la maison – où vous
entreriez
là – vous demeurez ––– et de
la vous repartez
Et ceux – qui ne vous
accueilleraient pas
sortis de
cette ville – secouez la poussière de vos pieds – en témoignage contre eux
Ils sont partis ––– ils
passaient par les villages
ils
proclamaient l’annonce de paix – et ils soignaient partout
Hèrôdès – le tétrarque – a
entendu tout ce qui s’était passé – et il était perplexe
parce que
certains disaient ceci ––– Jôánnès – est réveillé d’entre les morts
D’autres ceci ––– Èlías est
apparu
d’autres ceci ––– un
prophète – un des anciens – s’est relevé
Hèrôdès a dit ––– Jôánnès –
je l’ai décapité ––– qui est celui – dont j’entends dire ces choses ?
et il cherchait à le voir
Et les envoyés sont revenus
– ils lui ont raconté tout ce qu’ils ont fait
et il les a
pris avec lui – il s’est retiré à l’écart ––– vers une ville appelée Bethsaïda
Les foules l’ont su – elles
l’ont suivi ––– et il les accueillait – il leur parlait du règne de Dieu
et ceux qui avaient besoin
de soin ––– il les guérissait
Le jour a commencé à baisser
les Douze
se sont approchés – ils lui ont dit ––– Délie la foule
Afin qu’ils aillent – dans
les villages et hameaux d’alentour pour se loger – et trouver des provisions
parce
qu’ici – nous sommes dans un désert
Il leur a dit –––
Donnez-leur vous-mêmes à manger
ils ont dit ––– Nous n’avons
que cinq pains – et deux poissons
À moins ––– que nous allions
acheter – pour tout ce peuple – des vivres
car il y
avait environ – cinq mille hommes
Il a dit à ses disciples –––
Faites-les s’installer – par groupes d’une cinquantaine
et ils l’ont fait ––– et ils
les ont tous fait s’installer
Il a pris les cinq pains –
et les deux poissons ––– il a levé les yeux au ciel – il les a bénis et les a
rompus
et il les
donnait aux disciples – pour les remettre à la foule
Et ils ont mangé ––– et ils
ont tous été rassasiés
et l’on a rassemblé ce qui
leur restait ––– douze paniers
Et ce fut – pendant qu’il
était en prière à l’écart ––– les disciples s’étaient rassemblés avec lui
il les a interrogés il a dit
––– Qui suis-je ? – qu’en disent les foules ?
Ils ont répondu ils ont dit
––– Jôánnès l’immergeur ––– d’autres ––– Êlías
d’autres
ceci ––– Un prophète – l’un des anciens – qui s’est relevé
Il leur a dit ––– Vous – qui
dites-vous que je suis ?
Roc a répondu il a dit –––
Le messie de Dieu
Il les a menacés il leur a
ordonné
de ne dire
cela à personne
Il a dit ceci ––– Il faut –
pour le fils de l’humain – souffrir beaucoup
et être rejeté – par les
anciens et les lettrés
Et être mis à mort
et le
troisième jour – être relevé
Il disait à tous ––– Si
quelqu’un veut venir derrière moi ––– qu’il se nie lui-même
et porte sa
croix chaque jour ––– et me suive
Car qui voudrait sauver sa
vie – la perdra
qui perdrait sa vie – à
cause de moi––– celui-là la sauvera
Car quel profit – pour un
humain qui gagne le monde entier
quand
lui-même – a causé sa perte – ou sa ruine ?
Car celui – qui aurait honte
de moi – et de mes paroles ––- de lui – le fils de l’humain aura honte
quand il
vient dans sa gloire – et dans celle du Père et des saints messagers
Vraiment je vous dis ––– il
en est qui se trouvent ici – qui non – ne goûteront pas la mort
avant de
voir – le règne de Dieu
Ce fut – huit jours environ après
ces paroles ––– il a pris avec lui Roc – et Jôánnès et Jácôbos
il est
monté – dans la montagne – pour prier
Et l’aspect de son visage –
pendant qu’il priait – est devenu autre
et son
vêtement – blanc comme l’éclair
Et voici – deux hommes
parlaient avec lui ––– c’étaient Môïssès et Èlías ––– apparus en gloire
ils
parlaient de son départ – qui allait s’accomplir à la Sainte-Salem
Roc – et ceux qui étaient
avec lui – étaient écrasés de sommeil
ils se sont
réveillés – ils ont vu sa gloire – et les deux hommes qui se tenaient avec lui
Et pendant qu’ils se
séparaient de lui – Roc a dit à Jessous
Maître –––
il est bon pour nous – d’être ici ––– faisons aussi trois tentes
Une pour toi – et une pour
Môïssès – et une pour Èlías
il ne
savait pas ce qu’il disait
Il disait cela – une nuée
est arrivée – et elle les couvrait de son ombre
ils ont eu peur – alors
qu’ils entraient dans la nuée
Et une voix – est arrivée de
la nuée
elle disait
––– Celui-ci est mon fils – l’élu ––– écoutez-le
Et alors qu’arrivait la voix
– Jessous s’est trouvé seul – et eux se sont tus
et ils n’ont rapporté à
personne – en ces jours-là – rien de ce qu’ils avaient vu
Ce fut le jour suivant –
alors qu’ils étaient descendus de la montagne
une foule nombreuse est
venue à sa rencontre
Et voici – un homme de la
foule a crié – il a dit Maître
je te prie
de porter un regard sur mon fils ––– parce qu’il est mon fils unique
Et voici – un souffle le
saisit
et tout à
coup il pousse des cris
Et il le secoue avec
violence – avec de l’écume
et avec
peine il s’éloigne de lui ––– il le brise
Et je me suis adressé à tes
disciples – afin qu’ils le chassent
mais ils
n’ont pas pu
Jessous a répondu il a dit
––– Ô engeance incrédule et dévoyée
jusqu’à
quand – serai-je avec vous – et vais-je vous supporter ?
Amène ici ton fils
il s’approchait encore – que
le démon l’a jeté à terre – et l’a
secoué
tous
étaient frappés – de la grandeur de Dieu
À propos de tous ceux – qui
s’étonnaient de tout ce qu’il faisait
il a dit à
ses disciples
Mettez-vous ces paroles –
dans les oreilles
Ils ne comprenaient pas
cette parole – et elle leur était voilée – afin qu’ils n’en saisissent pas le
sens
et ils
avaient peur de l’interroger – au sujet de cette parole
Une discussion – est
intervenue parmi eux
lequel
d’entre eux – pourrait être le plus grand ?
Jessous a su – de quoi ils
discutaient dans leur cœur
il a pris
un enfant ––– il l’a placé auprès de lui
Et il leur a dit ––– Celui –
qui accueillerait cet enfant en mon nom ––– il m’accueille moi
et celui qui m’accueillerait
––– il accueille celui qui m’a envoyé
Car le plus petit parmi vous
c’est lui – le plus grand
Jôánnès a pris la parole il
a dit ––– Maître – nous avons vu quelqu’un ––– en ton nom – il chasse des
démons
et nous
l’en avons empêché – parce qu’il ne suit pas avec nous
Jessous lui a dit ––– Ne
l’empêchez pas
car qui n’est pas contre
vous – est pour vous
Ce fut – lors de
l’accomplissement – des jours de son enlèvement
et il a affermi sa face –
pour se rendre à la Sainte-Salem
Et il a envoyé – des
messagers devant sa face
et ils ont marché ils sont
entrés – dans un village des Samarites – pour tout arranger pour lui
Et ils ne l’ont pas
accueilli
parce que
sa face – était en marche vers la Sainte-Salem
Les disciples Jácôbos et
Jôánnès l’ont vu – ils ont dit
Seigneur – veux-tu que nous
disions au feu – de descendre du ciel – et de les consumer ?
Il s’est retourné – il les a
réprimandés
et ils ont marché vers un
autre village
Et ils marchaient sur le
chemin ––– quelqu’un lui a dit
Je te
suivrai où que tu ailles
Et Jessous lui a dit ––– Les
renards ont des tanières – et les oiseaux du ciel des nids
le fils de l’humain – n’a
pas où poser la tête
Il a dit à un autre –––
Suis-moi
il lui a dit ––– Permets-moi
d’aller d’abord – ensevelir mon père
Il lui a dit ––– Laisse les
morts – ensevelir leurs morts
toi ––– va-t-en annoncer le
règne de Dieu
Un autre aussi a dit ––– Je
vais te suivre Seigneur
d’abord –
permets-moi – de prendre congé de ceux de ma maison
Jessous a dit ––– Personne –
qui mette la main sur la charrue – et qui regarde vers l’arrière
n’est adapté au règne de
Dieu
Ch. 10
Après cela
– le Seigneur en a désigné septante autres
et il les a
envoyés par deux devant sa face – dans toute ville et lieu où il devait aller
Il leur disait ––– La
moisson est abondante ––– les ouvriers sont peu nombreux
donc priez le seigneur de la
moisson – pour qu’il envoie des ouvriers – à sa moisson
Allez
voici – je
vous envoie – comme des agneaux – au milieu des loups
N’emportez ni bourse – ni
besace – ni sandales
et le long de la route – ne
saluez personne
Quelle que soit la maison –
où vous entreriez
dites
d’abord ––– Paix à cette maison
Et s’il y a là – un fils de
paix – votre paix – ira reposer sur lui
sinon – elle reviendra bien
sur vous
Demeurez dans cette maison –––
mangez et buvez ce qu’il y a chez eux
car l’ouvrier est digne de
son salaire ––– ne passez pas de maison en maison
Et quelle que soit la ville
– où vous entreriez – et où l’on vous recevrait
mangez ce
qu’on vous offrira
Et guérissez les malades qui
y sont – et dites-leur
Le règne de
Dieu – s’est approché de vous
Quelle que soit la ville où
vous entreriez – et où l’on ne vous recevrait pas
sortez sur ses places et
dites
Même la poussière de votre
ville – qui nous colle aux pieds – nous l’essuyons pour vous
pourtant –
cela sachez-le ––– ceci ––– le règne de Dieu s’est approché
Je vous dis que pour Sodomes
– en ce jour-là
ce sera plus supportable –
que pour cette ville-là
Ouaï ! pour toi –
Khorazîn ––– ouaï ! pour toi Bethsaïda
car si – à
Tyr et Sidôn – étaient advenus – les actes de puissance advenus chez vous
Depuis longtemps – en un sac
– et assises sur la cendre
elles
auraient changé de sens
Mais pour Tyr et Sidôn
ce sera
plus supportable – lors du jugement – que pour vous
Et toi Cafarnaoum ––– est-ce
bien jusqu’au ciel – que tu seras élevée ?
jusqu’en
Hadès tu vas descendre
Qui vous écoute – m’écoute
––– et qui vous rejette me rejette
qui me
rejette – rejette celui qui m’a envoyé
Les septante sont revenus
avec joie
ils ont dit
Seigneur ––– même les démons – nous sont soumis en ton nom
Il leur a dit ––– Je voyais
le satân
comme un
éclair tombé du ciel
Voici ––– je vous ai donné
l’autorité – pour fouler aux pieds – serpents et scorpions ––– et sur toute la
puissance de l’ennemi
et rien –
non – ne vous nuira
Mais – de cela ne vous
réjouissez pas – que les souffles vous soient soumis
réjouissez-vous de ceci –––
vos noms – sont écrits dans les cieux
À cette heure-même – il a
exulté par le souffle saint
et il a dit
––– Je te loue – Père – Seigneur du ciel et de la terre
Parce que tu as caché cela –
à des sages et des intelligents
et dévoilé
cela ––– à des tout-petits
Oui – père – parce que
ce
plaisir-là ––– s'est tenu devant toi
Tout – m’a été donné par mon
père
et nul ne
sait qui est le fils ––– sinon le père
Et qui est le père – sinon
le fils
et celui –
à qui le fils – voudrait le dévoiler
Et il s’est tourné vers les
disciples – et à part – il leur a dit
Heureux –––
sont les yeux – qui contemplent ce que vous contemplez
Car je vous dis ceci –––
beaucoup de prophètes et de rois – ont voulu voir ce que vous contemplez – et
ne l’ont pas vu
et entendre
ce que vous entendez – et ne l’ont pas entendu
Maître – en
quoi faisant – aurais-je droit à une vie pour les temps ?
Il a dit à
celui-là
Dans la loi
– qu’est-il écrit – comment lis-tu ?
Il a répondu il a dit
Tu aimeras
Seigneur – ton dieu
De tout ton cœur – et dans
toute ton âme – et dans toute ta force – et dans toute ta pensée
et ton
compagnon – comme toi-même
Il lui a dit – Tu as répondu
comme il faut
fais cela –
et tu vivras
Il a voulu avoir raison –––
il a dit à Jessous
Et qui
est-ce ––– mon compagnon ?
Jessous a repris il a dit
––– Quelqu’un descendait de la Sainte Salem – vers Jérikho
et il est
tombé au milieu des brigands
Et ils l’ont dépouillé et –
lui ont donné des coups
ils sont
partis – ils l’ont laissé à moitié mort
Par hasard – un prêtre
descendait par ce chemin-là
et il l’a
vu – il a passé outre
De même ––– un lévite – est arrivé aussi au même endroit
et – il a
vu il a passé outre
Un Samarite – était en
voyage
il est
arrivé jusqu’à lui et il a vu ––– et il a été remué au ventre
Et il s’est approché il a
pansé ses blessures ––– il y a mis de l’huile et du vin
et il l’a
placé sur sa propre monture – il l’a mené jusqu’à une auberge – et il s’est
occupé de lui
Et le lendemain – il a sorti
il a donné deux dinars à l’aubergiste – et il a dit ––– Occupe-toi de lui
et ce que
tu aurais dépensé de plus – moi – à mon retour – je te le rendrai
Lequel – de ces
trois-là
te semble
avoir été – le compagnon – de celui qui était tombé sur les brigands ?
Il a dit – Celui qui a
pratiqué la miséricorde envers lui
Jessous lui
a dit – Va ––– et toi – fais pareil
Pendant qu’ils avançaient –
il est entré dans un village
une femme –
du nom de Mártha – l’a reçu
Et elle avait une sœur –
appelée Mariam
et elle
était assise aux pieds du Seigneur – et elle écoutait sa parole
Mártha – était requise par
un service compliqué ––– elle est intervenue elle a dit
Seigneur –
cela ne te fait rien – que ma sœur – m’ait laissée seule à faire le
service ?
Le seigneur a répondu – il
lui a dit Mártha
Mártha – tu
t’inquiètes et tu t’agites – pour beaucoup de choses
Il est besoin d’une seule
chose
car Mariam
– a choisi la meilleure part ––– celle qui ne lui sera pas enlevée
Ch. 11
Seigneur –
enseigne-nous à prier ––- comme Jôánnès – l’a enseigné aussi à ses disciples
Il leur a dit ––– Quand vous
priez – dites ––– Père
que soit
sanctifié ton nom ––– que vienne ton règne
Notre pain pour survivre
donne-nous
jour après jour
Et efface-nous nos fautes
––– car nous aussi – nous effaçons à chacun – ses dettes envers nous
et ne nous
entraîne pas dans une épreuve
Il leur a dit aussi ––– Qui de
vous – aura un ami – et ira chez lui au milieu de la nuit – et lui dira
Ami –
prête-moi trois pains
Voilà qu’un ami à moi – qui
voyage – est arrivé chez moi
et je n’ai
rien à lui offrir ?
Et de l’intérieur l’autre
répondrait – il dirait ––– Ne me cause pas de tracas maintenant
la porte
est fermée – et mes enfants sont au lit avec moi ––– je ne peux pas me lever
pour t’en donner
Je vous le dis ––– même s’il
ne lui donnera pas – ne se lèvera pas parce qu’il est son ami
parce que
lui est sans gêne il se lèvera – il lui donnera tout ce qu’il lui faut
Et moi je vous dis –––
Demandez – et l’on vous donnera
cherchez –
et vous trouverez ––– frappez et l’on vous ouvrira
Car qui demande reçoit –––
et qui cherche – trouve
et à qui
frappe on ouvrira
Quel père d’entre vous – si
son fils demande un poisson ––– au lieu du poisson – lui donnera un
serpent
ou bien
s’il lui demande un œuf ––– lui donnera un scorpion ?
Donc si vous – qui êtes
mauvais – vous savez donner à vos enfants du bon
combien
plus – le père céleste ––– donnera-t-il le souffle saint – à qui le lui
demande ?
Et il chassait un démon – un
muet ––– ce fut – qu’une fois le démon sorti – le muet a parlé
et les
foules se sont étonnées
Quelques-uns d’entre eux ont
dit
Par
Beelzéboul – le prince des démons – il chasse les démons
D’autres le mettaient à
l’épreuve
ils
réclamaient de lui – un signe du ciel
D’eux – il connaissait les
pensées – il leur a dit
Tout
royaume divisé contre lui-même – est
rendu au désert ––- et maison après maison – il tombe
Si le Satanas aussi – est
divisé contre lui-même – comment son royaume tiendra-t-il ?
puisque
vous dites – que par Beelzéboul – je chasse les démons
Si moi – par Beelzéboul – je
chasse les démons ––– vos fils – par qui les chassent-ils ?
c’est
pourquoi eux-mêmes seront vos juges
Si par le doigt de Dieu – je
chasse les démons
alors le
règne de Dieu – est venu jusqu’à vous
Tant que le puissant – bien
armé – garde sa maison
ses biens
sont en paix
Dès qu’un plus puissant que
lui est arrivé – qu’il l’a vaincu
il lui
enlève son équipement – auquel il se fiait – et il distribue le butin
Qui n’est pas avec moi – est
contre moi
et qui
n’amasse pas avec moi ––– disperse
Quand le souffle impur – est
sorti de l’être humain – il passe par des lieux arides
il cherche
le repos et ne le trouve pas
Il dit ––– Je vais retourner
dans ma maison – d’où je suis sorti
et il vient
– il la trouve balayée et rangée
Alors il va et recrute sept
autres souffles – plus mauvais que lui ––– et ils entrent ils habitent là
et le dernier
état de cet humain devient – pire que le premier
Ce fut pendant qu’il disait
cela ––– une femme de la foule a élevé la voix – elle a dit
Heureux –
le ventre qui t’a porté – et les seins que tu as tétés
Il a dit ––– Plutôt –––
heureux ceux qui entendent la parole de Dieu
et qui la
gardent
Les foules se sont amassées
il a pris la parole ––– Cette génération – est une mauvaise génération
elle
cherche un signe ––– et de signe – il ne lui sera pas donné ––– sinon le signe
de Jônas
Car – comme Jônas a été –
pour les Ninevites – un signe
ainsi –
sera aussi le fils de l’humain – pour cette génération
Une reine du sud sera
réveillée – lors du jugement – avec les hommes de cette génération
et elle les
condamnera
Parce qu’elle est venue –
des extrémités de la terre – entendre la sagesse de Solomôn
et voici
ici – plus que Solomôn
Des hommes ninevites – se
lèveront lors du jugement – avec cette génération
et ils la
condamneront
Parce qu’ils ont changé de
sens – par la proclamation de Jônas
et voici
ici plus que Jônas
Personne – n’allume une
lampe – pour la mettre dans une cachette
mais sur le
lampadaire – pour que ceux qui entrent ––– voient la lumière
La lampe du corps – c’est
ton œil ––– lorsque ton œil est clair – tout ton corps aussi est éclairé
lorsqu’il
est mauvais – ton corps aussi est ténébreux
Alors regarde bien – que la
lumière qui est en toi
ne soit pas
ténèbres
Alors si ton corps entier –
éclairé – n’a pas de part ténébreuse – il sera éclairé tout entier
comme
lorsque la lampe – t’éclaire de son éclat
Après qu’il ait parlé – un
farisséen l’invite à déjeuner chez lui ––– il est venu il s’est installé
le
farisséen a vu – il s’en est étonné – qu’il ne s’est pas lavé avant le déjeuner
Le seigneur lui a dit ––– Maintenant
– vous les farisséens – c’est l’extérieur de la coupe et du plat – que vous
purifiez
mais votre
intérieur – est plein de rapacité – et de méchanceté
Insensés ––– est-ce que
celui qui a fait l’extérieur – n’a pas fait aussi l’intérieur ?
donnez plutôt
le dedans en aumône – et alors voici – chez vous tout est pur
Mais ouaï! pour vous – les
farisséens – parce que – vous payez la dîme sur la menthe et sur la rue – et
sur toutes les plantes
et vous
évitez – la justice et l’amour de Dieu
Ouaï! pour vous les
farisséens ––– parce que vous aimez le premier siège – dans les lieux de
réunion
et les
salutations sur les places publiques
Ouaï! pour vous – parce que
– vous êtes comme les tombeaux qu’on ne voit pas
et que les
gens – arpentent sans le savoir
Un des légistes a pris la
parole – il lui a dit
Maître –––
quand tu dis cela – nous aussi tu nous insultes
Il a dit ––– Pour vous aussi
– les légistes – ouaï! ––– parce que vous chargez les gens – de charges très
lourdes
et vous – d’un seul de vos doigts – vous ne
touchez pas aux fardeaux
Ouaï! pour vous – parce que
vous bâtissez les tombeaux des prophètes
eux que vos
pères – ont tués
Ainsi – vous reconnaissez et
vous approuvez – les actes de vos pères
parce
qu’eux les ont tués – et vous ––– vous bâtissez
C’est pourquoi – aussi – la
sagesse de Dieu a dit ––– Je vais leur envoyer des prophètes et des envoyés
et ils en
tueront – et ils en persécuteront
Afin que le sang de tous les
prophètes – versé – depuis la fondation du monde
soit imputé
à cette génération
Depuis le sang d’Abel –
jusqu’au sang de Zakharías ––– qui a péri entre l’autel et le sanctuaire
oui – je
vous le dis – il sera imputé à cette génération
Ouaï! pour vous – les
légistes – parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance
vous – vous
n’êtes pas entrés ––– et ceux qui voulaient entrer – vous les en avez empêchés
Et quand il est parti de là
– les lettrés et les farisséens – se sont mis à s’acharner sur lui
et à le
faire parler – sur toute sorte de choses
Ils lui tendaient des pièges
Ch. 12
Rien n’est caché – qui ne
sera révélé
et secret –
qui ne sera connu
C’est pourquoi ––– tout ce
que vous avez dit dans l’ombre – à la lumière sera entendu
et ce que
vous avez dit à l’oreille – dans les caves – sera proclamé sur les toits
Je vous le dis – à vous mes
amis ––– n’ayez pas peur de ceux qui tuent le corps
et qui
après cela – n’ont rien de plus à faire
Je vais vous montrer – de
qui avoir peur
ayez peur –
de celui qui après avoir tué – a le pouvoir – de jeter dans la guéenna
Oui – je vous le dis
de celui-là
ayez peur
Est-ce que l’on ne vend pas
cinq moineaux pour deux sous ?
et pas un
d’entre eux ––– n’est oublié devant Dieu
Mais les cheveux de votre
tête aussi – sont tous comptés
n’ayez pas
peur ––– sur beaucoup de moineaux vous l’emportez
Je vous le dis ––– celui qui
se déclare pour moi devant les humains
le fils de
l’humain aussi – se déclarera pour lui – devant les messagers de Dieu
Qui me reniera – devant les
humains
sera renié
devant les messagers de Dieu
Et celui qui dira – une
parole – contre le fils de l’humain ––– pour lui ce sera effacé
contre le
souffle saint – celui qui aura blasphémé ––– pour lui ce ne sera pas
effacé
Lorsqu’on vous mène – dans
les lieux de réunion – et devant les chefs et les autorités
ne vous inquiétez pas – de
savoir comment – ou en quoi – vous vous défendrez ––– ou ce que vous
dites
Car le souffle saint
vous
enseignera – à cette heure-même – ce qu’il faut dire
Quelqu’un lui a dit – depuis
la foule
Maître –––
dis à mon frère – de faire le partage de l’héritage avec moi
Il lui a dit ––– Toi
l’homme
qui m’a
installé pour juger – ou faire le partage pour vous ?
Il leur a dit – Faites
attention
et
gardez-vous de toute cupidité
Car ce n’est pas – parce
qu’il est dans l’abondance
que la vie
de quelqu’un – vaut par ses possessions
Il leur a dit une parabole
––– il a dit
Chez un homme riche ––– les
terres avaient bien rapporté
Et il réfléchissait ––– il
se disait – Que vais-je faire ?
c’est que
je n’ai pas – où – rassembler mes récoltes
Et il a dit – Ce que je vais
faire ––– c’est que je vais abattre mes granges
et je vais en bâtir de plus
grandes – et je vais y rassembler tout le blé – et mes biens
Et je vais dire à mon âme
––– Toi mon âme – tu as en réserve beaucoup de biens – pour de nombreuses
années
repose-toi
––– mange – bois ––– jouis de la vie
Dieu lui a dit – Imbécile
––– c’est cette nuit – que ta vie ––– on va te la redemander
et ce que tu as préparé – ce
sera pour qui ?
Voilà – pour celui qui
amasse pour lui-même
et envers Dieu – ne
s’enrichit pas
Il a dit aux disciples –––
Voilà pourquoi je vous dis – ne vous inquiétez pas pour la vie ––– que
mangez-vous ?
et pour le corps ––– avec
quoi vous habillez-vous ?
Car la vie – est plus que la
nourriture
et le corps ––– que le
vêtement
Observez les corbeaux – qui
ne sèment ni ne moissonnent – qui n’ont – ni celliers ni granges
et Dieu les
nourrit ––– combien plus l’emportez-vous sur les oiseaux
Qui d’entre vous – qui
s’inquiète
peut – à sa durée ajouter
une coudée ?
Alors – si vous ne pouvez
rien – même sur si peu
pourquoi vous inquiéter du
reste ?
Observez les lis – comment
ils poussent ––– ils ne peinent ni ne filent
je vous dis que Solomôn –
dans toute sa gloire – n’a pas été vêtu comme l’un d’eux
Si dans un champ – l’herbe
qui est là aujourd’hui – et demain sera jetée au feu – Dieu l’habille ainsi
combien plus pour vous –
petits croyants ?
Et vous ––– ne recherchez
pas – ce que vous mangez et ce que vous buvez
et ne vous faites pas de
souci
Car cela – tous les gens des
nations – dans le monde – le recherchent
vous ––– votre père – sait
que vous en avez besoin
Recherchez plutôt son règne
et cela vous sera donné en
plus
N’aie pas peur – petit
troupeau
parce que votre père – a
trouvé bon – de vous donner le règne
Vendez vos biens – et
donnez-les en aumône
faites-vous des fortunes
stables – un trésor inépuisable – dans les cieux
Car – où est votre trésor
là aussi sera votre cœur
Que chez vous – les tenues
soient prêtes
et
les lampes allumées
Et soyez semblables à des
gens – qui attendent leur seigneur quand il revient des noces
afin
que – dès qu’il vient et qu’il frappe – ils lui ouvrent
Heureux ces serviteurs – que
le seigneur – en arrivant – trouvera en train de veiller
amèn je vous dis ceci ––– il
se préparera – et ils les installera et passera pour les servir
Et que ce soit à la deuxième
veille – et que ce soit à la troisième
s’il
venait et les trouvait ainsi ––– heureux seraient-ils
Sachez ceci ––– si le maître
de maison – savait à quelle heure vient le voleur
il
ne laisserait pas percer sa maison
Vous aussi soyez prêts –––
parce qu’à l’heure où vous n’y pensez pas
vient
le fils de l’humain
Roc – a dit ––– Seigneur –
est-elle pour nous – cette parabole que tu dis
ou
encore – pour tous ?
Et le Seigneur a dit –––
Quel est donc – l’intendant fidèle ––– avisé
que le maître établira sur
ses domestiques – pour distribuer la ration de blé en temps voulu ?
Heureux – ce serviteur – que
son maître – à son arrivée – trouvera en train d’agir ainsi
vraiment
– je vous dis ceci ––– sur tous ses biens il l’établira
Si ce serviteur dit en son
cœur ––– Mon seigneur tarde à venir
et s’il se met à frapper les
serviteurs et les servantes – à manger et à boire – et à s’enivrer
Le seigneur de ce serviteur
– arrivera – un jour où il ne l’attend pas – et à une heure – qu’il ne connaît
pas
et
il le retranchera ––– et il fixera son sort avec celui des infidèles
Celui-là ––– le serviteur
qui a connu la volonté de son seigneur – et ne s’est pas tenu prêt ––– ou n’a pas fait sa volonté
il
sera grandement puni
Celui – qui sans l’avoir
connue ––– a agi en sorte de mériter des coups
il
sera peu puni
À qui on a beaucoup donné –
on demandera beaucoup
et
à qui on a confié beaucoup – on demandera plus encore
et ce que je veux –––
n’est-ce pas qu’il soit déjà allumé ?
Une immersion ––– je dois y
être plongé
et comment vais-je tenir –
jusqu’à ce que ce soit accompli ?
Croyez-vous – qu’une paix
––– je suis intervenu – pour la donner à la terre ?
pas cela – je vous dis –––
mais la division
Car seraient-ils – dès
maintenant – cinq dans une maison ––– ils seront divisés
entre trois et deux ––– et –
entre deux et trois
Ils seront divisés ––– entre
un père – et un fils ––– et entre un fils et un père
entre une mère et la fille –
et entre une fille – et la mère ––– entre une belle-mère et l’épouse – et – entre
une épouse – et la belle-mère
Il disait aussi aux foules
––– Quand vous voyez une nuée se lever au couchant
aussitôt
vous dites ceci ––– La pluie vient ––– et il en est ainsi
Et quand souffle un vent du
sud – vous dites ceci ––– Il va y avoir une canicule
et cela arrive
Imposteurs ––– l’aspect de
la terre et du ciel – vous savez le reconnaître
ce moment-ci ––– comment ne
savez-vous pas le reconnaître ?
Et pourquoi – de vous-mêmes
ne
jugez-vous pas de la justesse ?
Car lorsque tu vas – avec
ton adversaire – devant un magistrat
en chemin – tâche de te
dégager – vis-à-vis de lui – de peur qu’il ne te traîne devant le juge
Et le juge – te livrera à
l’huissier – et l’huissier te jettera en prison
je te le
dis ––– non – tu ne sortira pas de là – avant d’avoir aussi rendu le dernier
sou
Ch. 13
Et il a répondu il leur a
dit ––– Pensez-vous – que ces Galiléens
ont été plus
pécheurs – que tous les Galiléens – parce qu’ils ont subi cela ?
Pas du tout – je vous le dis
––– mais si tous – vous ne changez pas de sens
vous
périrez pareillement
Ou ceux-là – les dix-huit –––
sur lesquels la tour est tombée – à Silôam – et les a tués
pensez-vous qu’ils ont été
plus coupables ––– que tous les gens qui habitent la Sainte-Salem ?
Pas du tout je vous le dis
––– mais si tous – vous ne changez pas de sens
vous
périrez de la même façon
Il disait encore cette
parabole ––– Quelqu’un – avait un figuier planté – dans sa vigne
et il est
venu chercher sur lui – du fruit ––– et il n’en a pas trouvé
Il a dit au vigneron –––
Voici – je viens – depuis trois ans – chercher du fruit sur ce figuier – et je
n’en trouve pas
coupe-le
––– aussi – pourquoi contredit-il la terre ?
Il a répondu il lui a dit
––– Seigneur – laisse-lui aussi cette année
le temps que je bêche autour
de lui – et que je mette du fumier
Et s’il faisait du fruit à
l’avenir ?
sinon – eh bien tu le
couperas
Il enseignait dans un lieu
de réunion
pendant le
sabbat
Et voici ––– une femme –
avait un souffle de faiblesse depuis dix-huit ans
et elle
était toute courbée – et n’était pas capable du tout – de se redresser
Jessous l’a vue – il l’a
appelée
et il lui a
dit ––– Femme – tu es libérée de ta faiblesse
Et il lui a imposé les mains
– et immédiatement elle s’est redressée
et elle
rendait gloire à Dieu
Le chef du lieu de réunion a
pris la parole
indigné – que
Jessous ait guéri pendant le sabbat
Il disait à la foule ––– Il
y a six jours – pendant lesquels il faut travailler
donc
pendant ceux-là – venez vous faire soigner ––– et non le jour du sabbat
Le Seigneur lui a répondu et
il a dit ––– Imposteurs – chacun de vous – pendant le sabbat
ne va-t-il pas délier son
bœuf – ou son âne – de la mangeoire ––– et l’emmener pour le faire boire ?
Celle-ci – est une fille
d’Abraam que le Satanas ––– a lié voici dix-huit ans
ne lui
fallait-il pas – être déliée de cette chaîne – le jour du sabbat ?
Et comme il disait ceci –
tous ses adversaires étaient confondus
et toute la
foule se réjouissait – de toutes les merveilles qui survenaient par lui
Alors il disait ––– À quoi –
est semblable le règne de Dieu
et à quoi
vais-je le comparer ?
Il est semblable – à une
graine de moutarde
quelqu’un
l’a prise – il l’a jetée dans son jardin
Et elle a poussé – et elle
est devenue comme un arbre
et les
oiseaux du ciel – ont fait leur nid dans ses branches
Et il a dit encore
À quoi
vais-je comparer le règne de Dieu ?
Il est semblable à du levain
une femme l’a pris – elle
l’a mêlé à trois mesures de farine – jusqu’à ce que tout ait levé
Et il passait par villes et
villages ––– il enseignait
et il
faisait route vers la Sainte-Salem
Quelqu’un lui a dit Seigneur
––– seront-ils peu nombreux – ceux qui seront sauvés ?
il leur a dit ––– Luttez
pour entrer par la porte étroite
Parce que beaucoup – je vous
le dis – chercheront à entrer
et ils ne
pourront pas
Le maître de la maison serait-il
levé – et aurait-il fermé la porte
vous allez
vous tenir dehors – et frapper à la porte
Et dire – Seigneur –––
ouvre-nous ––– et il répondra il vous dira
Je ne sais
pas d’où vous êtes
Alors vous allez dire –––
Nous avons mangé devant toi – et nous avons bu
et tu as
enseigné sur nos places
Et il vous dira – il dira
––– Je ne sais pas d’où vous êtes
éloignez-vous de moi – vous
tous qui agissez mal
Là – sera le pleur et le
grincement des dents
quand vous
verrez Abraam – et Issaac – et Jacôb
Et tous les prophètes dans
le règne de Dieu
et vous
jetés dehors
Et viendront – ceux du
levant et du couchant – et du nord et du sud
et ils se
mettront à table – dans le règne de Dieu
Et voici ––– ce sont des
derniers – qui seront premiers
et ce sont
des premiers – qui seront derniers
À cette heure même –
quelques farisséens se sont approchés ––– ils lui ont dit
Va-t-en –
et pars d’ici ––– parce que Hèrôdès veut te tuer
Et il leur a dit ––– Allez
dire à ce renard
Voici ––– je jette dehors
des démons – et j’accomplis des guérisons – aujourd’hui et demain
Et au troisième jour – j’ai
terminé
mais aujourd’hui et demain –
et le jour suivant – il me faut avancer
Parce qu’il n’est pas
possible – pour un prophète
de disparaître hors de la
Sainte-Salem
Sainte-Salem –––
Sainte-Salem qui tue les prophètes
et qui
lapides ceux qui lui sont envoyés
Combien de fois – j’ai voulu
rassembler tes enfants – comme une poule le fait ––– sous ses ailes ––– de sa
couvée à elle
et vous ne
l’avez pas voulu
Voici – votre maison est
abandonnée ––– je vous le dis – non
vous ne me verrez pas avant
que vous ne disiez ––– Béni – est celui qui vient au nom de Seigneur
Ch. 14
Et voici ––– quelqu’un – un
hydropique – était devant lui
et Jessous a pris la parole
– il a dit
Est-il permis de soigner –
au sabbat – ou non ?
ils sont
restés silencieux
Et il l’a pris – il l’a
guéri et il l’a renvoyé – et il leur a dit
Qui de vous
– quand votre fils ou votre bœuf – tombera dans un puits
Ne va pas l’en retirer
aussitôt – même le jour du sabbat ?
et ils
n’ont pas été capables – de répliquer à cela
Il disait une parabole aux
invités
il avait
remarqué – qu’ils choisissaient les divans de préséance ––– il leur a dit
Quand tu es invité à des
noces – par quelqu’un – ne t’étends pas sur le divan de préséance
de peur
qu’il n’ait invité aussi – plus honorable que toi
Et que vienne te dire – celui
qui vous a invités lui et toi ––– Donne lui la place
et tu te mettras alors –
dans la honte – à occuper la dernière place
Mais quand tu es invité – va
t’étendre à la dernière place
afin que
lorsque viendra – celui qui t’a invité ––– il te dise – Ami – monte plus haut
Ce sera alors – une gloire
pour toi
devant tous
ceux qui sont à table avec toi
Car celui qui s’élèvera
lui-même – sera humilié
et celui qui s’humiliera
lui-même – sera élevé
Il disait aussi à celui qui
l’avait invité
Quand tu
donnes un déjeuner – ou un dîner
N’invite pas tes amis – ni
tes frères – ni de riches voisins
de peur
qu’eux aussi ne t’invitent – et que cela te soit rendu
Mais quand tu donnes une
réception
invite des
pauvres ––– des estropiés – des boiteux – des aveugles
Et heureux seras-tu – parce
qu’ils n’ont rien à te donner – en retour
car on te donnera en retour
– au relèvement des justes
L’un des convives – a
entendu ces paroles ––– il lui a dit
Heureux –
qui mangera du pain dans le règne de Dieu
Il lui a dit
Quelqu’un - donnait un grand
dîner – et il a invité beaucoup de monde
Et il a envoyé son serviteur
– à l’heure du dîner – dire aux invités
Venez –
parce que déjà – c’est prêt
Et ils se sont tous mis à
s’excuser ––– le premier lui a dit
J’ai acheté un champ – et je
suis obligé d’aller le voir ––– je te prie de me tenir pour excusé
Et un autre a dit ––– J’ai
acheté cinq paires de bœufs – et je vais les essayer
je te prie
de me tenir pour excusé
Et un autre a dit – J’ai
épousé une femme
et pour
cette raison je ne peux pas venir
Et le serviteur est revenu –
il a rapporté cela à son maître
alors – le
maître de maison s’est mis en colère ––– il a dit à son serviteur
Va-t-en vite – sur les
places et les rues de la ville
et fais
entrer ici les pauvres – et les estropiés – et les aveugles – et les boiteux
Et le serviteur a dit –––
Seigneur – ce que tu as ordonné est fait
mais il y a
encore de la place
Et le seigneur a dit au
serviteur ––– Va-t-en au long des chemins – et des haies
et
force-les à entrer – afin que ma maison soit pleine
Car je vous le dis
aucun – de
ces hommes qui avaient été invités – ne goûtera mon dîner
Des foules nombreuses – faisaient route avec lui
et il s’est
retourné il leur a dit
Si quelqu’un vient à moi –––
et ne hait pas – de lui – le père et la mère
et l’épouse
et les enfants – et les frères et les sœurs
Et encore sa propre vie
il ne peut
pas être mon disciple
Celui qui ne porte pas sa
croix – et vient derrière moi
il ne peut pas être mon
disciple
Car qui de vous – qui veut
bâtir une tour
ne s’assied
pas d’abord – et ne calcule pas la dépense – afin d’y parvenir ?
Afin que – s’il en a posé la
fondation – et qu’il n’est pas capable – d’aller au bout
tous ceux
qui regardent – ne se mettent à se moquer de lui
Qu’ils ne disent ceci ––– En
voilà un – qui a commencé à bâtir
et qui n’a
pas été capable – d’aller au bout
Ou quel roi – qui marche
contre un autre roi – pour se battre à la guerre – ne s’assiéra pas d’abord
ne se demandera pas s’il est
capable – avec dix mille hommes – de rencontrer – celui qui en a vingt mille –
et qui vient contre lui
Si c’est non ––– alors qu’il
est encore loin – il enverra une ambassade
il
demandera les conditions – pour une paix
C’est donc ainsi ––– que
celui de vous – qui ne renonce pas à tous ses biens
ne peut pas être mon
disciple
Alors c’est beau le sel
et si le
sel devient fade – avec quoi va-t-on l’assaisonner ?
Ni pour la terre – ni pour
le fumier – il ne sera valable ––– on le jette dehors
qui a des oreilles pour
entendre ––– qu’il entende
Ch. 15
Et les farisséens et les
lettrés – murmuraient ––– ils disaient ceci ––– Celui-ci – accueille les
fautifs – et mange avec eux
il a dit
pour eux cette parabole ––– il a dit
Quel est celui d’entre vous
– qui possède cent brebis – et en perd une
et ne laisse pas les nonante
neuf – dans le désert ––– et ne va pas vers la perdue – jusqu’à ce qu’il la
trouve ?
Et quand il la trouve – il
la met sur ses épaules
il se réjouit
Et il vient à la maison – il
invite les amis et les voisins – il leur dit
Réjouissez-vous
avec moi – parce que j’ai retrouvé ma brebis perdue
Je vous dis ceci ––– c’est
ainsi – qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un
seul fautif – qui changera de sens
Plus que pour nonante-neuf
justes
eux qui
n’ont pas le besoin – de changer de sens
Ou quelle femme – qui a dix
drachmes ––– si elle en perd une – n’allume pas une lampe
et ne
balaie pas la maison – et ne cherche pas avec soin – jusqu’à la
retrouver ?
Et quand elle l’a retrouvée
––– elle invite ses amies et ses voisines ––– elle dit
Réjouissez-vous
avec moi ––– parce que j’ai retrouvé – la drachme que j’ai perdue
Ainsi – je vous le dis –
survient la joie – devant les messagers de Dieu
pour un
seul fautif – qui change de sens
Et le plus jeune a dit au père ––– Père – donne-moi
la part de bien – qui me revient
il leur a partagé ses
ressources
Et en peu de jours – le plus jeune fils a tout
rassemblé – il est parti pour un pays lointain
et là – il a dilapidé son
bien – dans une vie de débauche
Il avait tout dépensé ––– une famine sévère – est
survenue dans ce pays
et il a commencé à
manquer
Et il est allé s’embaucher – chez un des citoyens de
ce pays
et il l’a envoyé dans ses
champs – pour faire paître les cochons
Et il avait envie de se remplir le ventre – des
caroubes – que mangeaient les cochons
et personne ne lui en
donnait
Il est rentré en lui-même il disait ––– Combien de
salariés de mon père – qui ont du pain en abondance
moi – ici – je meurs de faim
Je vais partir – je vais aller vers mon père
et je lui dirai Père –––
j’ai été fautif envers le ciel – et devant toi
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils –––
traite-moi – comme un de tes salariés
et il est parti – il est
allé vers son père
Il était encore loin – à distance – son père l’a vu
––– et il a été remué au ventre
et il a couru il s’est jeté
à son cou ––– et il l’a embrassé
Son fils lui a dit ––– Père – j’ai été fautif –
envers le ciel et devant toi
je ne suis plus digne –
d’être appelé ton fils
Le père a dit à ses serviteurs – Vite ––– apportez
la plus belle robe – et habillez-le
et mettez-lui un anneau à la
main – et des sandales aux pieds
Et apportez le veau gras – sacrifiez-le
et mangeons – faisons
bombance
Car lui – mon fils – était mort ––– et le revoilà
vivant ––– il était perdu – et il est retrouvé
et ils se sont mis à faire
bombance
Son fils aîné était aux champs
et quand il est venu – qu’il
s’est approché de la maison – il a entendu un orchestre et des chœurs
Et il a appelé un des garçons – il a demandé ce que
cela pouvait être
il lui a dit ceci ––– Ton
frère est arrivé
Et ton père – a sacrifié le veau gras
parce qu’il l’a retrouvé en
bonne santé
Il s’est mis en colère – et il ne voulait pas entrer
son père est sorti – il l’a
supplié
Il a répondu il a dit à son père – Voici ––– pendant
tant d’années – je te sers
et jamais – je n’ai
transgressé – un de tes commandements
Et à moi – jamais tu n’as donné un chevreau
pour que je fasse bombance
avec mes amis
Quand vient ton fils ––– celui – qui a mangé tes
ressources avec des prostitués
tu as sacrifié pour lui le
veau gras
Il lui a dit – Mon enfant ––– toi – tu es toujours
avec moi
et tout ce qui est à moi –
est à toi
Faire bombance et se réjouir – il le fallait
parce que ton frère était
mort – et il est vivant ––– et il était perdu – et il est retrouvé
Ch. 16
Et il l’a appelé – il lui a
dit ––– Qu’est-ce que j’entends à ton sujet ?
rends les
livres de ta gestion – car tu ne peux plus gérer
Le gérant a dit en lui-même
––– Que vais-je faire – puisque mon seigneur m’enlève la gestion ?
laboureur – je n’ai pas
la force ––– mendiant – j’ai honte
Je sais ce que je vais faire
– afin d’être reçu dans les demeures
quand je
serai écarté de la gestion
Et il a convoqué un par un –
les débiteurs de son seigneur
il a dit au premier –––
Combien dois-tu à mon seigneur ?
Il lui a dit ––– Cent barils
d’huile d’olive
il lui a
dit – Prends tes notes et assieds-toi ––– écris vite cinquante
Ensuite – à un autre il a
dit – Toi combien dois-tu ? ––– il a dit – Cent sacs de blé
il lui a
dit – Prends tes notes et écris octante
Et le seigneur – a loué le
gérant de la déloyauté – parce qu’il avait agi habilement
parce que les fils de ce
temps – sont plus habiles – que les fils de la lumière – envers leur engeance
Et moi je vous le dis –––
faites-vous des amis – avec le Mamôn de la déloyauté
afin que – quand il ferait
défaut – on vous reçoive dans les tentes du temps
Qui est fiable pour très peu
de choses – est fiable aussi pour beaucoup
et qui est déloyal pour très
peu – est déloyal aussi pour beaucoup
Donc – si pour le déloyal
Mamôn – vous ne vous montrez pas fiables
ce qui est vrai – qui
vous le confiera?
Et si – pour le bien des
autres – vous ne vous montrez pas fiables
ce qui est vôtre – qui vous
le donnera ?
Aucun domestique – ne peut
servir deux seigneurs
car ––– ou il haïra l’un –
et aimera l’autre ––– ou il s’attachera à l’un – et méprisera l’autre
Vous ne pouvez pas servir
Dieu
et Mamôn
Ils écoutaient cela – tous
les farisséens
ils étaient
amis de l’argent – et ils se moquaient de lui
Et il leur a dit ––– Vous
vous faites loyaux devant les humains
Dieu connaît vos cœurs –––
ce qui est supérieur – pour les humains – devant Dieu est infamie
La loi et les prophètes –
vont jusqu’à Jôánnès
depuis – le
règne de Dieu est annoncé – et chacun s’y engouffre
Pour le ciel et la terre –
il est plus facile de s’en aller
que pour un
seul trait de la loi – de s’annuler
Tout homme qui délie sa
femme – et en épouse une autre – est adultère
et celui
qui épouse – une femme déliée par son mari – est adultère
Il y avait quelqu’un – un
riche – et il se vêtait de pourpre – et de fin lin
chaque jour
– il faisait somptueusement bombance
Un pauvre ––– du nom de
Lázaros – avait été jeté devant son porche
il était
couvert d’ulcères
Et il aurait bien voulu – se
rassasier – de ce qui tombait de la table du riche
mais c’était plutôt les
chiens – qui venaient lécher ses ulcères
Il est advenu que le pauvre
est mort ––– et – qu’il a été emporté par les messagers dans le sein d’Abraam
le riche aussi est mort – et
il a été enseveli
Et dans l’Hadès – il a levé
les yeux – alors qu’il se trouvait à la torture
il voit
Abraam – de loin ––– et dans son sein – Lázaros
Et il l’a appelé il a dit
––– Père Abraam – aie pitié de moi
et envoie
Lázaros
Afin qu’il plonge dans l’eau
– le bout de son doigt – et qu’il rafraîchisse ma langue
parce que
je suis supplicié dans ces flammes
Abraam a dit
Enfant – souviens-toi
de ceci
Tu as reçu tes bonnes choses
pendant ta vie – et Lázaros pareillement les mauvaises
maintenant
– il trouve ici consolation ––– toi – tu es supplicié
Et pour tout cela – entre
nous et vous – un grand abîme a été disposé
pour que ceux qui veulent
passer – d’ici vers vous ––– ne le puissent pas ––– non plus que traverser de
là-bas vers nous
Il a dit ––– Alors je te
demande – père ––– de l’envoyer à la maison de mon père – car j’ai cinq frères
qu’il les avertisse ––– afin
qu’ils ne viennent pas – eux aussi – dans ce lieu de torture
Abraam a dit – Ils ont
Môïssès et les prophètes ––– qu’ils les écoutent
il a dit Non – père Abraam –
mais si quelqu’un – va chez eux de chez les morts ––– il changeront de sens
Il lui a dit ––– S’ils
n’écoutent pas Môïssès et les prophètes
ils ne
seront pas – même si quelqu’un des morts se relevait – convaincus
Ch. 17
Il a dit à ses disciples
––– Il est impossible que les occasions de chutes ne se produisent pas
mais ouaï! ––– à ceux par
qui elles viennent
Il vaut mieux – pour lui – que l’on attache à
son cou une pierre de moulin ––– et qu’il soit jeté à la mer
plutôt qu’il soit une
occasion de chute – pour un de ces petits
Prenez garde à vous ––– si ton frère commet
une faute – réprimande-le
et s’il change de sens –
acquitte-le
Et si – sept fois le jour – il commet une
faute contre toi – et revient sept fois
et s’il dit J’ai changé –––
acquitte-le
Et les envoyés lui ont dit
Mets en nous – plus de foi
Le Seigneur a dit ––– Si vous aviez de la foi
– comme un grain de moutarde
vous diriez à ce mûrier –––
Déracine-toi – et va te planter dans la mer ––– et il vous obéirait
Qui de vous ––– s’il a un serviteur qui laboure
ou qui fait paître ––– va lui dire lorsqu’il rentre des champs
Viens tout de suite te
mettre à table ?
Ne va-t-il pas lui dire plutôt ––– Prépare
mon dîner – et habille-toi – sers-moi jusqu’à ce que j’aie mangé et bu
et toi ––– tu mangeras et tu
boiras après cela ?
Non ––– aura-t-il de la reconnaissance pour
ce serviteur
parce qu’il a fait ce qui
était ordonné ?
De même pour vous aussi ––– quand vous aurez
fait tout ce qui vous est ordonné – dites ceci
Serviteurs – nous ne sommes
pas indispensables ––– nous avons fait ce que nous devions faire
Et ce fut – alors qu’il allait – vers la
Sainte Salem
et il s’y rendait – en
traversant la Samaréenne et la Galiléenne
Et il est entré dans un village ––– dix
hommes lépreux l’ont rencontré
et c’est arrivé – quand ils
s’en allaient ––– ils ont été purifiés
sinon cet étranger
Il a dit aux disciples –––
Viendront des jours ––– où vous désirerez voir – un seul des jours du fils de
l’humain
et vous ne
le verrez pas
Et l’on vous dira – Voici –
là ––– Voici – ici
n’y allez
pas ––– ne suivez pas
Car – comme l’éclair qui
jaillit de sous le ciel – illumine le dessous du ciel
Il lui faut d’abord avoir
beaucoup souffert
et avoir
été rejeté par cette engeance
Et comme cela s’est produit
aux jours de Nôé
ainsi en
sera-t-il aussi – aux jours du fils de l’humain
On mangeait – on buvait –––
on prenait femme – on prenait mari ––– jusqu’à ce jour – où Nôé est entré dans
l’arche
et le
cataclysme est arrivé – et il les a tous fait périr
De même ––– comme cela s’est
produit aux jours de Lôt
on mangeait
on buvait ––– on achetait on vendait ––– on plantait on bâtissait
En ce jour où Lôt – est
sorti des Sodomes
du ciel –
il a plu du feu et du souffre – et cela les a fait tous périr
La même chose arrivera
au jour –
où le fils de l’humain se révèlera
Ce jour-là ––– celui qui
sera sur la terrasse – ses affaires étant dans la maison – qu’il ne descende
pas les prendre
et de même
– celui qui sera aux champs ––– qu’il ne retourne pas en arrière
Souvenez-vous de la femme de
Lôt
celui qui
chercherait à préserver sa vie – il la perdra ––– qui la perdrait – la gardera
vivante
Je vous le dis – cette
nuit-là ––– des deux qui seront sur le même lit
l’un sera
pris – et l’autre laissé
Des deux qui seront à moudre
ensemble
l’une sera
prise – l’autre laissée
Et ils ont pris la parole –
ils lui ont dit ––– Où donc – Seigneur ?
il leur a
dit ––– Là où est le corps – là aussi – se rassembleront les vautours
Ch. 18
Il leur disait une parabole ––– sur la nécessité – pour eux – de prier en tout
temps
et de ne
pas se décourager
Il disait ––– Il y avait un juge
– dans une ville
de Dieu –
il n’avait nulle crainte ––– et d’un humain – il n’avait nul respect
Il y avait une veuve – dans
cette ville ––– et elle venait à lui
elle disait
––– Rends-moi justice – contre ma partie adverse
Et il n’a pas voulu pendant
longtemps
après quoi
– il a dit en lui-même
Même si – de Dieu je n’ai
nulle crainte
ni nul
respect d’un humain
Juste parce qu’elle me cause
du tracas – cette veuve – je vais lui rendre justice
afin –
qu’elle ne vienne pas sans fin m’importuner
Le Seigneur a dit
Écoutez –
ce que dit le juge d’injustice
Non – Dieu ne rendrait pas
justice à ses élus ––– quand ils crient à lui jour et nuit
et il les
ferait attendre ?
Je vous dis ceci ––– il leur
rendra très vite justice
mais
lorsque le fils de l’humain viendra ––– est-ce qu’il trouvera la foi – sur la
terre ?
Il a dit aussi cette
parabole
pour
certains qui sont persuadés – en eux-mêmes – d’être justes – et qui méprisent
les autres
Deux hommes – sont montés au
lieu saint pour prier
l’un
farisséen ––– et l’autre – collecteur de taxes
Le farisséen se tenait
debout – et il priait ainsi en lui-même
Ô Dieu – je
te rends grâce
Parce que je ne suis pas
comme le reste des gens ––– voleurs – déloyaux – adultères
ou non plus
– comme le collecteur de taxes
Je fais le jeûne – deux fois
la semaine
je paie la
dîme – sur tout ce que j’acquiers
Le collecteur de taxes se
tenait à distance ––– il ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel
mais il se
frappait la poitrine – il disait ––– Ô Dieu – apaise ta colère envers moi – qui
suis fautif
Je vous le dis ––– celui-ci
– est descendu justifié vers sa maison – plutôt que celui-là
parce que
celui qui s’élève – sera abaissé ––– et celui qui s’abaisse – sera élevé
Les gens lui présentaient
même les bébés – afin qu’il les touche
les
disciples l’ont vu – ils le leur ont reproché
Jessous les a appelés il a
dit ––– Laissez les petits enfants venir à moi – et ne les en empêchez pas
car à leurs
semblables – est le règne de Dieu
Je vous dis amèn ––– celui
qui n’accueillerait pas – le règne de Dieu – comme un petit enfant
non – il
n’y entrerait pas
Et quelqu’un – un chef – l’a
interrogé ––– il a dit – Bon maître
que dois-je
faire – pour avoir part à la vie – pour les durées du temps ?
Jessous lui a dit ––– Pourquoi
m’appelles-tu bon ?
personne
n’est bon – sinon un seul ––– Dieu
Tu connais les commandements
––– « Ne sois pas adultère – ne tue pas – ne vole pas – ne témoigne pas
faussement
honore ton
père et ta mère »
Il a dit ––– Tout cela – je
l’ai observé dès la jeunesse
Jessous l’a
entendu il lui a dit ––– Il te manque encore une chose
Tout ce que tu as – vends-le
– et distribue-le aux pauvres ––– et tu auras un trésor aux cieux
et viens
––– suis-moi
Il a entendu cela il est
devenu tout triste
car il était
très riche
Jessous a vu qu’il était
triste – il a dit
Avec quelle
peine ––– ceux qui ont des richesses – entreront dans le règne de Dieu
Car il est plus facile pour
un chameau ––– de passer – par le chas d’une aiguille
que pour un
riche – d’entrer dans le règne de Dieu
Ceux qui l’écoutaient ont
dit ––– Et qui peut être sauvé ?
il a dit
––– Ce qui est impossible pour les humains – est possible pour Dieu
Roc a dit ––– Voici – nous
avons laissé nos biens – nous t’avons suivi
il leur a
dit ––– Amèn – je vous dis ceci
Il n’est personne – qui ait
laissé à cause du règne de Dieu
maison – ou
femme ––– ou frères – ou parents ––– ou enfants
Qui ne reçoive – beaucoup
plus – en ce moment
et dans le
temps qui vient – une vie pour les durées du temps
Il a pris les Douze avec lui
– il leur a dit ––– Voici nous montons à la Sainte-Salem
et va
s’accomplir ––– tout ce qui est écrit par les prophètes – au sujet du fils de
l’humain
Car il sera livré aux gens
des nations
et il sera
soumis aux outrages – et aux insultes – et aux crachats
Et ils le flagelleront –––
et ils le mettront à mort
et le
troisième jour – il se lèvera
Et ils n’ont rien compris de
cela
et cette
parole leur était cachée – et ils ne comprenaient pas ces dires
Ce fut – alors qu’il
approchait de Jérikhô
un aveugle
était assis au bord du chemin ––– il mendiait
Il entendait qu’une foule
passait
il
s’informait de ce que c’était
On lui a annoncé que passe –
Jessous le Nazôrène
et il a crié
il a dit ––– Jessous fils de David ––– aie pitié de moi
Et ceux qui marchaient en
tête – l’ont grondé – afin qu’il se taise
lui criait
plus fort – Fils de David – aie pitié de moi
Jessous s’est arrêté – il a
ordonné qu’on l’amène à lui
après qu’il
se soit approché – il l’a interrogé ––– Que veux-tu que je fasse pour toi
?
Il a dit – Seigneur ––– que
de nouveau je voie
et Jessous
lui a dit – Vois de nouveau ––– ta foi t’a sauvé
Et à l’instant – de nouveau
il a vu – et il le suivait en rendant gloire à Dieu
et tout le
peuple a vu – il a rendu louange à Dieu
Ch. 19
Et il est entré
il traversait Jérikhô
et voici –
un homme – appelé du nom de Zackhéos
Et il était – chef des
collecteurs de taxes
et riche
Et il cherchait à voir – qui
était Jessous – et il ne le pouvait pas à cause de la foule
parce que
de taille – il était petit
Et il a couru en avant – et
il a grimpé sur un sycomore – afin de le voir
parce qu’il
devait passer par là
Et arrivé à cet endroit –
Jessous a levé les yeux – il lui a dit Zackhéos ––– dépêche-toi de descendre
car
aujourd’hui – c’est dans ta maison – qu’il me faut demeurer
Et il s’est dépêché de
descendre – et il l’a accueilli
il était
plein de joie
Et tous ont vu ils ont
murmuré ––– ils ont dit ceci
C’est chez un
homme fautif – qu’il est entré se loger
Zackhéos était debout – il a
dit au Seigneur – Voici
la moitié
de ce qui est à moi – seigneur – je la donne aux pauvres
Et s’il y a quelqu’un – à
qui j’ai extorqué quelque chose
je le lui
rends quatre fois
Jessous lui a dit ceci –––
Aujourd’hui – pour cette maison – le salut est advenu
puisque lui
aussi – est un fils d’Abraam
Car le fils de l’humain est
venu
pour
chercher et sauver – celui qui est perdu
Ils écoutaient cela – il a
continué – il a dit une parabole
il était en effet près de la
Sainte-Salem – et eux – pensaient que le règne de Dieu – allait paraître tout
de suite
Donc il a dit ––– Quelqu’un
de noble famille
est parti –
dans une contrée lointaine – pour recevoir la royauté – et revenir
Il a appelé dix de ses
serviteurs – il leur a donné dix pesants – et il leur a dit
Faites des
affaires pendant que je suis parti
Ses concitoyens le
haïssaient – et ils ont envoyé une délégation derrière son dos
ils ont dit
––– Nous ne voulons pas – qu’il règne sur nous
Et il a dit – quand il est
revenu – après avoir reçu la royauté
qu’on lui appelle ces
serviteurs – auxquels il avait donné l’argent – afin de savoir ce qu’ils
avaient gagné
Le premier s’est présenté il
a dit
Seigneur –
ton pesant a rapporté dix pesants
Et il lui a dit – Parfait –
bon serviteur
parce qu’en
peu de choses – tu as été fidèle – aie autorité sur dix villes
Et le deuxième est venu – il
a dit ––– Ton pesant a fait cinq pesants
il a dit aussi
à celui-là ––– Toi aussi – sois au-dessus de cinq villes
Et un autre est venu – il a
dit Seigneur ––– voici ton pesant
je l’avais
mis de côté dans un linge
Car j’avais peur de toi –
parce que tu es quelqu’un de dur
tu retires
ce que tu n’as pas placé – et tu récoltes ce que tu n’as pas semé
Il lui dit ––– C’est par ta
bouche – que je te juge ––– mauvais serviteur
tu savais – que je suis
quelqu’un de dur ––– qui retire ce que je n’ai pas placé – et qui récolte ce
que je n’ai pas semé
Et pourquoi – n’as-tu pas
donné mon argent à une banque
et moi –
quand je revenais – je le retirais avec un intérêt
Et à ceux qui se tenaient là
– il a dit ––– Enlevez-lui le pesant – et donnez-le à celui qui a dix pesants
et ils lui ont dit Seigneur
––– il a dix pesants
Je vous dis ceci ––– À ceux
qui ont – on donnera
à celui qui
n’a pas ––– même ce qu’il a – on le prendra
Quant à mes ennemis ––– ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur
eux
amenez-les
ici – et égorgez-les devant moi
Et après avoir dit cela – il
partait
en
tête – il montait vers la Sainte-Salem
Et ce fut – alors qu’il
approchait de Bèthfaguè – et de Bèthanía ––– vers le mont dit des Oliviers
il a envoyé deux des
disciples ––– il a dit – Allez au village – en face
Vous y entrerez – vous trouverez
un ânon attaché – sur lequel aucun humain – ne s’est jamais assis
et déliez-le – amenez-le
Et si quelqu’un vous demande
––– Pourquoi le déliez-vous ?
vous direz ainsi ––– Le
seigneur a besoin de lui
Les envoyés sont partis
ils ont trouvé ce qu’il leur
avait dit
Ils ont délié l’ânon – ses
maîtres leur ont dit – Pourquoi déliez-vous l’ânon ?
ils ont dit ceci – Le
seigneur a besoin de lui ––– et ils l’ont amené à Jessous
Et ils ont jeté leurs
manteaux sur l’ânon – ils ont fait monter Jessous
alors qu’il avançait – ils
étendaient leurs manteaux sur le chemin
Il approchait déjà de la
descente du Mont des Oliviers ––– toute la foule des disciples – s’est mise à
se réjouir
à louer Dieu à grande voix –
pour tous les actes de puissance qu’ils avaient vus
Ils disaient ––– « Béni
celui qui vient – le roi – au nom de Seigneur
paix dans le ciel – et
gloire tout là haut »
Et quelques farisséens de la
foule lui ont dit
Maître – reprends tes
disciples
Et il a répondu il a dit –––
Je vous le dis
si ceux-ci se taisent – les
pierres crieront
Et lorsqu’il s’est approché
– il a vu la ville
il a pleuré sur elle
Il a dit ceci ––– Si tu
avais reconnu – toi aussi – ce qui mène à la paix
maintenant – elle est cachée
à tes yeux
Parce que vont venir – des
jours – sur toi
et tes ennemis élèveront des
palissades contre toi – et ils t’encercleront – et ils te presseront de toute
part
Et ils t’araseront ––– toi
et tes enfants au-dedans de toi
et ils ne laisseront pas une
pierre – sur une pierre – au-dedans de toi
Parce que tu n’as pas
reconnu
le temps marqué de ton
inspection
Et il est entré dans le lieu
saint il a commencé à jeter dehors les vendeurs
il leur disait ––– Il est
écrit
« Et ma maison – sera
une maison de prière »
vous avez fait d’elle – une
caverne de brigands
Et il enseignait chaque jour
dans le lieu saint
les grands-prêtres et les
lettrés – cherchaient à le perdre ––– les chefs du peuple aussi
Et ils ne trouvaient pas ce
qu’il pourraient faire
car le peuple tout entier –
pendu à ses lèvres – l’écoutait
Ch. 20
Et ce fut – un
de ces jours – où il enseignait le peuple – dans le lieu saint – et proclamait
l’annonce de paix
sont survenus ––– les
grands-prêtres et les lettrés – avec les anciens
Et ils ont parlé ils lui ont
dit ––– Dis-nous – par quelle autorité tu fais cela
ou quel est celui – qui t’a
donné cette autorité
Il a répondu il leur a dit
––– Je vais vous poser – moi aussi – une question
et dites-moi ––– l’immersion
de Jôánnès ––– venait-elle du ciel – ou des humains ?
Ils ont discuté entre eux
ils ont dit ––– Si nous disons Du ciel
il dira – Pourquoi –
n’avez-vous pas cru en lui ?
Si nous disons Des humains
––– le peuple tout entier va nous lapider
car il est persuadé – que
Jôánnès était un prophète
Et ils ont répondu – qu’il
ne savaient pas d’où ––– et Jessous leur a dit
Moi non plus – je ne vous
dis pas – par quelle autorité je fais cela
Il s’est mis à dire – devant
le peuple – cette parabole
Un homme a planté une vigne
– et il l’a louée à des cultivateurs – et il est parti en voyage – assez
longtemps
Et le temps venu – il a
envoyé aux cultivateurs – un serviteur – pour le fruit de la vigne
afin qu’ils le lui donnent
Et les cultivateurs – l’ont
renvoyé battu
sans rien
Et il a décidé – de déléguer
un autre serviteur
et eux ––– battu lui aussi –
et déshonoré – ils l’ont renvoyé sans rien
Et il a décidé – d’en
déléguer un troisième
et eux – ils ont blessé
celui-là aussi ––– ils l’ont jeté dehors
Il a dit – le seigneur de la
vigne ––– Que faire ?
je vais déléguer mon fils –
le bien-aimé ––– celui-là peut-être – ils vont le respecter
Les cultivateurs l’ont vu –
ils ont discuté entre eux ––– ils ont dit
C’est lui l’héritier –
tuons-le ––– pour que nous revienne l’héritage
Et – ils l’ont jeté hors de
la vigne ––– ils l’ont tué
alors que va leur faire – le
seigneur de la vigne ?
Il va venir – et il va faire
mourir – ces cultivateurs-là
et la vigne ––– il va la
donner à d’autres
Et ils ont entendu – ils ont
dit Non ––– que cela n’arrive pas
lui les a fixés – il a dit
––– Alors que dit cette écriture
« C’est une pierre –
que les bâtisseurs ont dédaignée
qui est devenue tête
d’angle
Celui qui va tomber – sur
cette pierre-là – va se fracasser
et sur qui elle va tomber –
elle va l’écraser » ?
Et – ils ont cherché – les
lettrés et les grands prêtres – à mettre la main sur lui – à cette heure même
et ils ont eu peur du
peuple
C’est qu’ils ont compris –
que c’est pour eux
qu’il a dit – cette parabole
Et ils l’ont surveillé
ils ont envoyé
des espions – qui faisaient semblant d’être loyaux
Afin de prendre en défaut –
une de ses paroles
pour le
livrer au pouvoir – et à l’autorité du gouverneur
Et ils l’ont interrogé ils ont
dit ––– Maître – nous savons que droitement – tu parles et enseignes
et que tu ne prends pas une
apparence – mais enseignes la voie de Dieu – en vérité
Nous est-il permis – de
payer l’impôt à Caíssar – ou non ?
il a deviné
leur fourberie – il leur a dit
Montrez-moi un dinar ––– de
qui – est son image et son inscription ?
ils ont dit ––– de Caíssar
Il leur a dit ––– Alors
rendez ce qui est de Caíssar – à Caíssar
et ce qui est de Dieu – à
Dieu
Et ils n’ont pas pu –
prendre son dire en défaut – devant le peuple
et sidérés par sa réponse –
ils se sont tus
Sont venus – quelques
saddoukéens ––– ceux qui affirment – que la résurrection n’existe pas
ils l’on interrogé
Ils ont dit Maître –––
Môïssès a écrit pour nous – que si le frère de quelqu’un – mourait – ayant pris
femme – et qu’il soit sans enfant
que son
frère prenne la femme – et ressuscite une semence pour son frère
Alors – il y avait sept
frères
et le
premier – qui avait pris femme – est mort sans enfant
Le deuxième aussi – et le
troisième – ont pris celle-ci
de même aussi les sept – ils
n’ont pas laissé d’enfant – et ils sont morts
À la fin – la femme aussi
est morte ––– alors cette femme – à la résurrection
duquel
d’entre eux – devient-elle femme ––– car les sept l’ont eue pour
femme ?
Et Jessous leur a dit
Les fils de
cette ère ––– ils se marient – et elles sont mariées
Et ceux qui sont jugés
dignes – d’atteindre l’ère qui vient – et la résurrection d’entre les morts
ils ne se
marient pas – elles ne sont pas mariées
Car ils ne peuvent plus mourir
– car ils sont – tels les messagers
et – fils
de la résurrection – ils sont fils de Dieu
Que les morts s’éveillent –
Môïssès aussi l’a indiqué – au Buisson
lorsqu’il appelle le
Seigneur ––– « Dieu d’Abraam – Dieu d’Issaac – et Dieu de Jacôb »
Il n’est pas le Dieu des
morts – mais des vivants
car pour lui ––– tous vivent
Quelques-uns des lettrés ont
répondu – ils ont dit Maître – tu as bien dit
car ils n’osaient plus
l’interroger sur rien
Il leur a dit ––– Comment
disent-ils – que le messie est fils de David ?
car David
lui-même – dit au livre des Psaumes
« Seigneur – a dit à
mon seigneur ––– Siège à ma droite
jusqu’à ce
que je mette tes ennemis – en marchepieds de tes pieds »
Donc – David l’appelle
seigneur
et comment
est-il son fils ?
Tout le peuple l’écoutait
––– il a dit aux disciples
Gardez-vous
des lettrés – qui veulent se promener en grandes robes
Et qui aiment les
salutations – sur les places publiques
et les premiers sièges –
dans les lieux de réunion ––– et les premiers divans dans les dîners
Eux qui dévorent les maisons
des veuves ––– et qui – pour l’apparence – prient longuement
ils
recevront – la plus grave des condamnations
Ch. 21
Il a levé
les yeux – il a vu ceux qui jetaient leurs dons – des riches – dans le coffre
du trésor
il a vu une
pauvre veuve – y jeter deux petites pièces
Et il a dit ––– Vraiment –
je vous dis ceci
cette veuve
– une indigente – elle a jeté plus que tout le monde
Car tous ceux-là – ont jeté
de leur superflu – pour faire des dons
elle – c’est tout ce qu’elle
a pour vivre – qu’elle a jeté
Et certains disaient – à
propos du lieu saint
qu’il était
embelli – par de belles pierres – et des ornements
Il a dit ––– Ce que vous
contemplez – des jours vont venir
où il n’en
restera pas une pierre – sur une pierre – qui ne sera détruite
Ils lui ont demandé ils ont
dit ––– Maître – quand donc – cela sera-t-il ?
et quel
sera le signe – que cela va survenir
Il a dit ––– Regardez – à ne
pas être égarés
car
beaucoup – vont venir en mon nom
Ils diront C’est moi ––– et
– Le temps marqué est proche
ne les
suivez pas
Lorsque vous entendrez
parler de guerres – et de soulèvements – ne vous effrayez pas
car il faut – que cela
arrive d’abord ––– mais la fin – pas encore
Ensuite il leur a dit ––– On
se dressera – nation contre nation
et royaume contre royaume
Des séismes – des grands –––
et par endroits – des famines et des pestes – adviendront
des terreurs ––– et du ciel
– de grands signes ––– adviendront
Avant tout cela – on portera
la main sur vous – et l’on vous persécutera
on vous
livrera dans les lieux de réunion – et les prisons
On vous traînera – devant
des rois et des gouverneurs – à cause de mon nom
cela vous amènera à
témoigner
Mettez-vous au cœur – de ne
pas vous soucier – de votre défense
car c’est moi – qui vous
donnerai une bouche
Et une sagesse – à laquelle
ne pourront s’opposer – que ne pourront contredire
aucun de
vos adversaires
Vous serez livrés – même par
des parents et des frères
et des
proches et des amis
Et ils feront mourir les
gens comme vous
et vous
serez haïs par tous – à cause de mon nom
Mais pas un cheveu de votre
tête – non – ne sera perdu
par votre
résistance – vous accédez à votre vie
Quand vous voyez – la
Sainte-Salem encerclée par des armées
alors –––
vous savez – que sa dévastation est proche
Alors – que ceux qui sont en
la Joudéenne – fuient vers les montagnes
et ceux qui
sont au milieu d’elle – qu’ils s’en aillent
Et ceux qui sont dans les
campagnes – qu’ils n’entrent pas en elle
car ce sont
des jours de vengeance – où s’accomplit – tout ce qui est écrit
Ouaï! – pour celles qui ont
le ventre pris – et pour celles qui allaitent – en ces jours-là
Car une grande détresse –
sera sur le pays ––– et une grande colère – sur ce peuple
Et ils tomberont par la
bouche de l’épée
et ils
seront emmenés captifs – en toutes les nations
Et la Sainte-Salem – sera
foulée aux pieds – par les gens des nations
jusqu’à ce
que soit rempli – le temps des nations
Et ce seront des signes
dans le soleil
– et la lune – et les étoiles
Et sur la terre ––– une angoisse des gens des nations
dans l’inquiétude – du
fracas de la mer et des flots
Les humains mourront de
crainte ––– et d’appréhension de ce qui s’abat sur le monde
car les
puissances des cieux – seront secouées
Et alors ––– ils verront le
fils de l’humain – venir sur une nuée
avec
puissance – et grande gloire
Lorsque cela – commencera à
survenir ––– redressez-vous – et relevez vos têtes
parce
qu’elle est proche – votre délivrance
Et il leur a dit une
parabole
Voyez le
figuier – et tous les arbres
Déjà – quand ils
bourgeonnent
à les voir
– vous-mêmes savez que l’été – déjà – est proche
De même vous aussi ––– dès
que vous verriez cela survenir
vous sauriez
– que proche est le règne de Dieu
Je vous dis amèn – que cette
génération ne passera pas
avant que tout n’arrive
Le ciel et la terre
passeront
mes paroles
non ––– elles ne passeront pas
Prenez garde à vous-mêmes
en sorte
que vos cœurs – ne tombent dans l’ivresse et l’ivrognerie
Et que dans les soucis de la
vie
il ne
s’abatte aussi sur vous à l’improviste – ce jour-là – comme un filet
Car il va survenir
sur tous
ceux qui siègent – sur la surface de toute la terre
Soyez vigilants
à tout moment
priez
Afin d’avoir la force
d’échapper – à tout ce qui doit survenir
et de vous
tenir debout – devant le fils de l’humain
Le jour – il était dans le
lieu saint ––– il enseignait
le soir il
sortait ––– il passait la nuit – sur le mont dit des Oliviers
Et tout le peuple venait à
lui de bon matin
pour
l’écouter dans le lieu saint
Ch. 22
Approchait ––– la fête des Azymes
celle qu’on
appelle – Páskha
Et les grands-prêtres et les
lettrés – cherchaient – comment ils le supprimeraient
car ils craignaient
le peuple
Satanas – est entré dans
Joúdas – appelé Iscariôtès
qui était –
du nombre des Douze
Et il est allé il a discuté
– avec les grands-prêtres – et les chefs de la garde
pour voir
comment – il le leur livrerait
Et ils se sont réjouis
et quant à
lui – ils ont convenu – de lui donner de l’argent
Et il a accepté ––– et il
cherchait une occasion
pour le
livrer en l’absence de la foule
Le jour des Azymes est
arrivé
celui où
l’on devait célébrer – le sacrifice de la Páskha
Et il a envoyé Roc – et
Jôánnès ––– il a dit
Allez nous
préparer la Páskha – afin que nous la mangions
Ils lui ont dit ––– Où
veux-tu – que nous fassions les préparatifs ?
il leur a
dit – Voici
Quand vous serez entrés dans
la ville – quelqu’un va vous rencontrer – porteur d’une cruche d’eau
suivez-le
dans la maison – dans laquelle il entre
Et vous direz – au
propriétaire de la maison ––– Le maître te dit
Où est la
salle – où je mange la Páskha – avec mes disciples ?
Et lui – il vous montrera –
une grande pièce en terrasse – tout installée
c’est là –
que vous ferez les préparatifs
Ils sont partis – ils ont
tout trouvé comme il leur avait dit
et ils ont
fait les préparatifs
Et lorsque l’heure est venue
– il s’est attablé
et les
disciples avec lui
Et il leur a dit ––– J’ai
désiré – d’un grand désir
manger
cette Páskha avec vous – avant de souffrir
Car je vous le dis ––– non –
je ne la mange plus
jusqu’à ce
qu’elle soit accomplie – dans le règne de Dieu
Et il a pris une coupe – il
a rendu grâces – il a dit
Prenez ceci
– et partagez entre vous
Car je vous le dis ––– non –
je ne boirai plus – à partir de maintenant – du fruit de la vigne
jusqu’à ce
que soit venu – le règne de Dieu
Et il a pris du pain ––– il
a rendu grâces – il l’a rompu – et il le leur a donné
il a dit
––– Ceci est mon corps – donné pour vous ––– faites ceci en mémoire de moi
Et la coupe – de même –––
après avoir soupé – il a dit
Cette coupe
– est la nouvelle alliance – en mon sang répandu pour vous
Mais voici ––– la main – de
celui qui me livre
est sur
cette table – avec moi
Parce que le fils de
l’humain s’en va – selon ce qui a été fixé
mais ouaï!
pour cet humain – par lequel il est livré
Et ils se sont mis – à se
demander entre eux
qui donc
serait – parmi eux – celui qui allait faire cela
Cette dispute – est survenue
aussi entre eux
lequel
d’entre eux – pourrait être le plus grand ?
Il leur a dit ––– Les rois
des nations – agissent avec elles en seigneurs
et ceux qui
ont autorité sur elles – sont appelés bienfaiteurs
Pour vous – rien de tel –––
mais le plus grand parmi vous – qu’il soit comme le plus jeune
et celui
qui dirige – comme celui qui fait le service
Car lequel est le plus
grand ––– celui qui est à table – ou celui qui fait le service ?
n’est-ce
pas celui qui est à table ?
Moi je suis – au milieu de
vous – comme celui qui fait le service
vous – vous
êtes ceux qui sont restés – avec moi – dans mes épreuves
Et moi ––– je dispose pour
vous du règne
tout comme
mon Père – en a disposé pour moi
Afin que vous mangiez et
buviez à ma table – dans mon règne
et vous
siégerez sur des trônes – et jugerez les douze tribus d’Israël
Símôn – Símôn – voici
Satanas
vous a réclamé – pour vous sasser comme le froment
Moi – j’ai prié pour toi –
afin que ne disparaisse pas ta foi
et toi –
quand tu seras revenu – affermis tes frères
Il lui a dit Seigneur –––
avec toi – je suis prêt – à aller même en prison
même à la
mort
Il a dit ––– Je te le dis –
Roc
le coq ne
chantera pas – aujourd’hui – que tu n’aies nié – par trois fois – me connaître
Et il leur a dit ––– Quand
je vous ai envoyé
sans bourse
– ni besace – ni sandales
Avez-vous manqué de quoi que
ce soit ?
ils ont dit
– De rien
Il leur a dit – mais
maintenant ––– celui qui a une bourse – qu’il la prenne – de même aussi une
besace
et que
celui qui n’en a pas – vende son manteau et achète une épée
Car je vous dis que ceci –
qui est écrit – doit trouver en moi son achèvement
« Avec
des hors-la-loi – il a été compté »
Car de même – ce qui est me
concerne moi
va trouver son
achèvement
Ils ont dit – Seigneur –––
voici ici deux épées
il leur a
dit C’est assez
Et il est sorti il est allé
– selon la coutume – au Mont des Oliviers
ses
disciples l’ont suivi
Arrivé en ce lieu il leur a
dit
Priez –
pour ne pas entrer dans l’épreuve
Et il s’est éloigné d’eux –
à environ un jet de pierre
et il s’est
agenouillé ––– il priait
Il a dit Père ––– si tu le
veux – emporte cette coupe loin de moi
mais
qu’advienne – non ma volonté – mais la tienne
Lui est apparu – un messager
du ciel
il lui a
donné de la force
Et dans ce combat – il
priait plus intensément
et sa sueur
– est devenue semblable – à des caillots de sang qui tombaient à terre
Et il s’est relevé de la
prière – il est venu vers les disciples
il les a
trouvés endormis – à force de tristesse
Et il leur a dit Comment –––
vous dormez
levez-vous
– priez – afin de ne pas entrer dans l’épreuve
Il parlait encore – voici
venir une foule
et le nommé
Joúdas – un des Douze – marchait devant eux
Et il s’est approché de
Jessous – pour l’embrasser
Jessous lui
a dit Joúdas ––– c’est par un baiser – que tu livres le fils de l’humain ?
Ceux qui l’entouraient – ont
vu – ce qui allait se passer
ils ont dit
– Seigneur – allons-nous frapper de l’épée ?
Et l’un d’entre eux – a frappé
le serviteur du grand-prêtre
et il lui a
enlevé l’oreille droite
Jessous a pris la parole –
il a dit Laissez ––– Arrêtez cela
et il lui a
touché l’oreille – il l’a guéri
Jessous – a dit à ceux qui
étaient venus s’en prendre à lui
grands-prêtres
– et chefs de la garde du lieu saint – et anciens
Comme pour un brigand
vous voilà
sortis avec des épées – et des bâtons
Chaque jour – quand j’étais
au milieu de vous – dans le lieu saint – vous n’avez pas mis les mains sur moi
mais voilà
votre heure ––– et le pouvoir des ténèbres
Ils l’ont saisi ils l’ont
emmené ––– et ils l’ont fait entrer dans la maison du grand-prêtre
Roc suivait
de loin
Ils ont allumé un feu au
milieu de la cour – et ils se sont assis là ensemble
Roc était
assis au milieu d’eux
Une petite servante l’a vu
––– il était assis à la lumière – et elle l’a dévisagé
elle a dit
– Celui-ci aussi – était avec lui
Il l’a nié il a dit
Je ne le
connais pas – femme
Et peu après – un autre l’a
vu – il déclarait – Toi aussi tu es des leurs
Roc
déclarait ––– Eh toi – je n’en suis pas
Et une heure environ a passé
––– un autre a insisté – il a dit
En vérité
celui-ci aussi – était avec lui – car il est Galiléen lui aussi
Roc a dit ––– Eh toi – je ne
sais pas de quoi tu parles
et aussitôt
––– il parlait encore ––– un coq a chanté
Et le Seigneur s’est
retourné – il a fixé Roc du regard
et Roc –
s’est souvenu de la parole du Seigneur – celle qu’il lui avait dite
Avant que le coq ait chanté
aujourd’hui – tu me renieras trois fois
et il est
sorti – au dehors il a pleuré amèrement
Et les hommes qui le
détenaient – se moquaient de lui
ils le
frappaient
Et ils l’ont voilé – ils
l’interrogeaient ils disaient – Prophétise ––– qui est celui qui t’a
frappé ?
et de bien
d’autres manières – ils disaient des insultes contre lui
Et quand il a fait jour – on
a réuni le conseil des anciens du peuple – des grands-prêtres et des lettrés
et on l’a
amené – devant leur assemblée
Ils ont dit ––– Si tu es le
messie – dis-le nous
il leur a
dit ––– Si je vous le disais – vous ne le croiriez pas
Si je vous interroge ––– non
– vous ne répondriez pas
désormais –
le fils de l’humain – sera assis à la droite – de la puissance de Dieu
Ils ont tous dit ––– Donc tu
es le fils de Dieu ?
il leur
déclarait – Vous ––– vous dites que je le suis
Ils ont dit – En quoi –
avons-nous encore besoin de témoignage ?
car
nous-mêmes – nous l’avons entendu de sa propre bouche
Ch. 23
Et toute
l’assistance s’est levée
ils l’ont
emmené devant Pilâtos
Ils se sont mis à l’accuser –
ils ont dit ––– Nous avons trouvé celui-ci – qui pervertit notre nation
et qui
l’empêche de donner le tribut à Caíssar ––– et qui dit être roi messie
Pilâtos l’a interrogé il a
dit ––– Tu es le roi des Joudéens ?
il lui a
répondu – il déclarait – Tu le dis
Pilâtos – a dit aux
grands-prêtres et aux foules
Je ne
trouve aucun chef d’accusation – chez celui-ci
Ils ont insisté ils ont dit
ceci ––– Il excite le peuple
il enseigne
dans toute la Joudéenne ––– et avant ici – il a commencé par la Galiléenne
Pilâtos a écouté – il a
demandé si celui-ci – était un Galiléen
et il a
découvert – qu’il dépendait de l’autorité de Hèrôdès
Il l’a renvoyé devant
Hèrôdès – qui ces jours-là – était lui aussi à la Sainte-Salem
Hèrôdès a
vu Jessous – il s’en est grandement réjoui
Car depuis longtemps il
désirait le voir – pour tout ce qu’il avait entendu à son sujet
et il
espérait le voir faire – un miracle
Il l’a interrogé – par des
questions en grand nombre ––– il ne lui a rien répondu
les
grands-prêtres et les lettrés – l’accusaient avec vigueur
Hèrôdès – avec ses gardes –
l’a traité avec mépris
et par
moquerie – il l’a enveloppé d’un vêtement magnifique – il l’a renvoyé à Pilâtos
Hèrôdès et Pilâtos – l’un
avec l’autre – sont devenus amis ce jour-là
car
auparavant – il y avait de la haine entre eux
Pilâtos – a convoqué les
grands-prêtres – et les chefs et le peuple
il leur a
dit
Vous m’avez amené celui-ci –
disant qu’il soulève le peuple
et voici
––– moi – je l’ai interrogé devant vous
Je n’ai trouvé chez celui-ci
– aucun – des motifs dont vous l’accusez
mais
Hèrôdès non plus – car il nous l’a renvoyé
Et voici – rien – qui mérite
la mort – n’a été commis par lui
je vais
donc le châtier – et je le relâcherai
Tous ensemble ils ont crié –
ils ont dit
Fais-le
disparaître ––– libère-nous Barabbas
C’était quelqu’un – qui pour
une émeute survenue dans la ville – et pour un meurtre
avait été
jeté en prison
De nouveau – Pilâtos les a
interpellés – il voulait relâcher Jessous
eux
criaient ––– ils disaient Crucifie – crucifie-le
Il leur a dit une troisième
fois ––– Car quel mal a-t-il fait ?
je n’ai
trouvé chez lui – aucun motif de mort ––– je vais donc le châtier – et je le
relâcherai
Ils ont insisté à grands
cris ––– ils ont demandé qu’il soit crucifié – et leurs cris augmentaient
et Pilâtos
– a décidé d’accéder à leur demande
Il a libéré celui – qui pour
une émeute et un meurtre – avait été jeté en prison ––– lui qu’ils réclamaient
il a livré
Jessous à leur volonté
Et quand ils l’ont emmené –
ils ont requis Símôn – un Cyrénéen – qui venait de la campagne
ils l’ont
chargé de la croix – pour la porter derrière Jessous
Une grande foule le suivait
– des gens du peuple
et des
femmes – qui se frappaient la poitrine - et qui se lamentaient sur lui
Jessous s’est retourné vers
elles ––– il a dit – Filles de la Sainte-Salem – ne pleurez pas sur moi
mais
pleurez sur vous-mêmes – et sur vos enfants
Parce que – voici venir des
jours où l’on dira ––– Heureuses les femmes stériles
et celles qui
n’ont pas enfanté – et celles qui n’ont pas allaité
Alors – on pourra dire aux
montagnes – Tombez sur nous
et aux
collines – Recouvrez-nous
Parce que – si l’on fait
cela au bois vert
qu’arrivera-t-il
au bois sec ?
D’autres – étaient aussi
amenés ––– deux malfaiteurs
pour être
exécutés avec lui
Et lorsqu’ils sont arrivés –
au lieu appelé le Crâne – ils l’ont crucifié là
lui – et
les malfaiteurs ––– l’un à droite – l’un à gauche
Jessous disait ––– Père –
pardonne-leur – car ils ne savent pas ce qu’ils font
ils ont
partagé ses vêtements ––– ils les ont tirés au sort
Et le peuple se tenait là il
regardait les chefs aussi se moquaient ils disaient
Il en a
sauvé d’autres – qu’il se sauve lui-même – s’il est le messie de Dieu ––– l’élu
Les soldats se sont moqués
aussi ––– ils ont approché du vinaigre – ils le lui ont offert
et ils ont
dit ––– Si tu es le roi des Joudéens – sauve-toi toi-même
il y avait aussi – une
inscription au-dessus de lui
C’est le
roi des Joudéens
L’un des malfaiteurs pendus
l’injuriait – il disait ––– N’es-tu pas le messie ?
sauve-toi
toi-même – et nous avec
L’autre a répondu il l’a
repris ––– il déclarait – Ne crains-tu pas Dieu ?
parce que –
tu subis la même peine
Et pour nous c’est justice –
car nous recevons ce que nos actes méritent
lui n’a
rien fait de mal
Et il disait ––– Jessous –
souviens-toi de moi
lorsque tu
viendras dans ton règne
Et il lui a dit ––– Amèn –
je te le dis
aujourd’hui
– tu seras avec moi dans le paradis
Et c’était déjà presque la
sixième heure
et des ténèbres
– sont advenues sur toute la terre – jusqu’à la neuvième heure
Le soleil a disparu
le voile du
sanctuaire – s’est fendu par le milieu
Et Jessous a crié – un grand
cri ––– il a dit Père – je remets mon souffle dans tes mains
il a dit
cela il a expiré
Le centurion a vu ce qui
était arrivé – il rendait gloire à Dieu
il disait
––– Réellement – celui-ci était juste
Et toutes les foules –
accourues toutes pour ce spectacle – ont vu ce qui était arrivé
elles se
frappaient la poitrine – elles s’en retournaient
Tous ses familiers se
tenaient à distance
et les
femmes – qui l’avaient accompagné depuis la Galiléenne – regardaient cela
Et voici – un homme du nom
de Jôssef – était membre du conseil
homme bon
et juste
Il était en désaccord avec
cette décision – et avec leur action
il était
d’Arimathée – une ville des Joudéens
Il attendait le règne de
Dieu
il est venu
chez Pilâtos – il a demandé le corps de Jessous
Et il l’a descendu – il l’a
enveloppé d’un linceul
et il l’a
déposé – dans un tombeau creusé dans le roc – où personne n’était encore couché
Et c’était un jour de
préparation
et le
sabbat approchait
Les femmes l’ont suivi –––
qui s’étaient jointes à lui depuis la Galiléenne
elles ont
observé le tombeau – et vu comment son corps était placé
Elles s’en sont retournées –
elles ont préparé aromates et parfums
et pendant
le sabbat – elles se sont reposées selon le commandement
Ch. 24
Au premier jour après le
sabbat – à l’aube profonde – elles viennent au tombeau
elles
portent – les dites aromates
Elles ont trouvé la pierre
roulée – au tombeau
elles sont
entrées ––– elles n’ont pas trouvé – le corps du Seigneur Jessous
Et ce fut – alors qu’elles
ne savaient que faire – devant cela
et voici
––– deux hommes – se sont tenus près d’elles – en vêtement éblouissants
Apeurées – elles l’ont été
––– et elles ont baissé le visage vers la terre
ils leur
ont dit ––– Pourquoi cherchez-vous – le vivant parmi les morts ?
Il n’est pas ici ––– mais il
s’est éveillé
souvenez-vous
– qu’il vous en a parlé – quand il était encore en la Galiléenne
Il disait du fils de
l’humain – qu’il doit être livré – entre les mains d’humains fautifs
et être
crucifié ––– et le troisième jour – se lever
Et elles se sont souvenues
de ses paroles
et elles
sont revenues du tombeau ––– elles ont rapporté tout cela – aux Onze et à tous
les autres
C’étaient – la Magdalène
María – et Jôánna – et María celle de Jacôbos – et les autres avec elles
elles le
disaient aux envoyés
Et pour eux cela est apparu –––
ces paroles ––– comme des sornettes
et ils ne
les ont pas crues
Roc s’est levé – il a couru
au tombeau ––– et il s’est penché il ne voit que les bandelettes
et il s’en
est allé chez lui ––– il s’étonnait de ce qui était arrivé
Et voici ––– deux d’entre
eux – ce jour-là – se rendaient à un village du nom d’Emmaous
à une
distance – de soixante stades de la Sainte-Salem
Et ils parlaient entre eux –
de tout ce qui était arrivé
et ce fut –
pendant qu’ils s’entretenaient et discutaient
Et Jessous lui-même s’est
approché – et il faisait route avec eux
leurs yeux
– étaient empêchés de le reconnaître
Il leur a dit ––– Quelles
sont ces paroles – que vous échangez entre vous en marchant ?
et ils se
sont arrêtés – l’air sombre
L’un d’eux a répondu – du nom
de Cléopas – il lui a dit
Toi seul –
tu résides à la Sainte-Salem – et tu n’as pas su – ce qui y est arrivé ces
jours-ci
Il leur a dit –
Quoi donc ?
ils lui ont
dit ––– À propos de Jessous le Nazarène
Un homme qui a été un
puissant prophète – en acte et en parole – devant Dieu et tout le peuple
comment les
grands-prêtres – et nos gouvernants – l’ont livré à la peine de mort – et l’ont
crucifié
Nous espérions qu’il allait
délivrer Israël
mais quant
à tout cela – c’est le troisième jour qui s’écoule – depuis que c’est arrivé
Mais aussi – quelques femmes
– qui sont des nôtres – nous ont bouleversés
elles sont
allées – tôt le matin – au tombeau
Et elles n’ont pas trouvé
son corps ––– elles sont aussi venues dire – avoir vu une vision
des
messagers – qui le disent vivant
Et il leur a dit ––– Ô vous
– sans intelligence
et cœurs –
lents à croire tout ce qu’ont dit les prophètes
Le messie – ne devait-il pas
souffrir cela
et entrer
dans sa gloire ?
Et il a commencé par Môïssès
– et par tous les prophètes
il leur a
expliqué – dans toutes les écritures – ce qui le concernait
Et ils se sont approchés du
village où ils allaient
et lui a
projeté d’aller plus loin
Et ils l’ont pressé – ils
disaient Reste avec nous – car c’est le soir – et le jour a décliné
et il est
entré – pour rester avec eux
Et ce fut – alors qu’il
était installé à table avec eux
il a pris
le pain – l’a béni et l’a rompu ––– il le leur a donné
Leurs yeux se sont ouverts –
et ils l’ont reconnu
et il leur
est devenu invisible
Et ils se sont dit l’un à
l’autre ––– Notre cœur – ne brûlait-il pas – lorsqu’il nous parlait sur la
route
lorsqu’il
nous ouvrait les écritures ?
Et à cette heure-même – ils
se sont levés – et sont retournés à la Sainte-Salem
et ils ont trouvé
les Onze – rassemblés – et ceux qui étaient avec eux
Ils disaient ceci –––
Réellement – le Seigneur s’est éveillé
et il s’est
fait voir à Símôn
Et eux – ils racontaient les
événements de la route
et comment
– il a été reconnu par eux – au partage du pain
Comme ils disaient cela – il
s’est tenu au milieu d’eux
et il leur
a dit ––– Paix pour vous
Terrifiés et pris de peur
ils
pensaient voir un esprit
Et il leur a dit –––
Pourquoi êtes-vous troublés
et pourquoi
– des objections montent-elles – dans votre cœur ?
Voyez à mes mains – et mes
pieds – que je suis moi-même
touchez-moi
––– et constatez qu’un esprit – n’a ni chair ni os – comme vous voyez que j’ai
Et comme il disait cela
il leur a
montré ses mains et ses pieds
Ils ne croyaient pas encore
– à cause de la joie – et ils s’étonnaient
il leur a
dit ––– Avez-vous quelque chose à manger – ici ?
Il lui ont présenté – un
morceau de poisson grillé
et il l’a
pris – il l’a mangé devant eux
Il leur a dit ––– Voici mes
paroles ––– celles que je vous ai dites – étant encore avec vous
qu’il faut – que soit
accompli – tout ce qui est écrit dans la Loi de Môïssès – et dans les prophètes
et les psaumes – à mon sujet
Puis il a ouvert leur
intelligence
pour comprendre les
Écritures
Et il leur a dit ceci –––
Comme il est écrit ––– le messie doit souffrir
et se
relever d’entre les morts – au troisième jour
Et que soit proclamé en son
nom – un changement de sens
pour
l’effacement des erreurs passées
À tous les gens des nations
– en commençant par la Sainte-Salem
vous êtes témoins de cela
Et moi – j’envoie ce qu’a
promis mon Père sur vous
vous –
restez dans la ville – jusqu’à ce que vous soyez – d’en haut – revêtus de
puissance
Il les a conduits jusque près
de Bèthanía
et il a
levé ses mains – il les a bénis
Et ce fut alors qu’il les
bénissait
il s’est
séparé d’eux – et il était emporté au ciel
Et ils se sont prosternés
devant lui
ils ont retournés à la
Sainte-Salem – pleins d’une grande joie
Et ils étaient
continuellement dans le lieu saint
ils
bénissaient Dieu
Sur cette
traduction
Peut-on
s’amuser à traduire un évangile ? Se faire plaisir ? C’est en tout
cas ce que j’ai voulu faire, non sans quelque autre idée derrière la tête.
Car l’ambition
de cette traduction est aussi de créer une langue française de cet évangile. Non le français
habituellement présenté comme correct, ou littéraire, ou supposé
poétique ; non plus un décalque qui singerait la phrase et le vocabulaire
grecs antiques ; mais une langue qui colle au parler spécifique de ce
sujet-là, en le faisant exister comme existent aujourd’hui en français des
parlers, fort divers, qui se font reconnaître pour être chacun celui d’un
milieu, d’une région, d’une profession, voire d’une personne singulière. Le
parler d’un sujet.
Il
s’agissait d’ailleurs de traduire du parler plutôt que de l’écrit. Cela
supposait de marquer le rythme plutôt que la ponctuation.
Il
s’agissait de plus de traduire en fonction du grec le plus ordinaire, tel que
l’évangile le travaille, et non selon une supposée langue grecque du Nouveau
Testament. C’est ainsi par exemple que hamartía redevient
« erreur », comme dans le Bailly, et non « péché » !
On a traduit
de même dans le français le plus ordinaire, un français parlé, qui privilégie,
simple exemple, le passé composé, qui est le temps par excellence de
l’énonciation orale, plutôt que le passé simple.
Ceci dit,
concernant la compréhension du vocabulaire grec, les choix liés à ce qui
précède représentent à peu près tout ce qui vient de moi. La plupart du temps,
j’ai en effet suivi assez fidèlement les savants spécialistes.
Pour en
revenir au rythme, cette traduction est conçue à la manière du verset
hébreu : deux temps, et des suspens plus ou moins longs correspondant aux
principales disjonctions que j’ai instaurées dans le grec, d’une façon qu’on
pourra évidemment estimer arbitraire mais qui s’inspire d’une longue pratique
du dire. Pour souligner le continu du discours, j’ai utilisé ces tirets plus ou
moins longs qui remplissent en partie les blancs destinés à marquer les
silences.
Il ne s’agit
pas ici d’un travail que l’on prétendrait achevé, mais du résultat d’un travail
d’atelier, toujours à parfaire ou refaire. En cela comme en bien d’autres
domaines, il s’inspire des travaux de Henri Meschonnic, sans toutefois
s’inscrire dans les objectifs visés par ce maître.
Parmi
d’autres, l’un des enjeux de cet atelier pourrait être de permettre aux
sociétés dont la culture d’origine privilégie l’oralité de disposer d’Écritures
bibliques qu’elles puissent habiter selon les ressorts de leur tradition ou de
leur coutume propres. Je veux parler des sociétés qui ont été dominées,
outre-mer comme au sein des anciennes métropoles. La colonisation des esprits a
en effet été mise en œuvre, entre autres, par l’intériorisation d’une Bible
gréco-latine qui a toujours eu partie liée avec le dualisme occidental. Forme
et fond, corps et âme, matière et esprit…
Mais j’avoue
aussi que je me suis pris à ce jeu. Bien loin de m’arroger le rôle de massorète
d’évangiles enfin aboutis, j’ai travaillé, plus précisément, dans un esprit
ludique et poétique. Il s’agissait de me proposer à moi-même cet atelier, à la
fois comme un travail, un plaisir et un combat – en attendant mieux.
Jean Alexandre
En pratique
Le texte est
composé de groupes de mots. En parlant normalement, tout francophone marque de
tels groupes par une intensité plus grande sur la dernière syllabe prononcée,
que l’on appelle une tonique.
Exemple : Samedi dernier
– je suis allé aux champignons.
Dans la
traduction proposée ici, ces mots ou groupes de mots sont séparés par des
tirets plus ou moins longs. Ces tirets ne sont pas analogues à une ponctuation
mais sont liés au souffle et indiquent un mode de respiration.
Lorsqu’un
groupe de mots est suivi d’un tiret court (–), il s’agit simplement de marquer
la tonique sans installer de pause particulière ; lorsqu’il est suivi d’un
tiret long (–––), une respiration plus longue l’unit au groupe suivant.
De plus, le verset est composé de deux versants. Pour
passer du premier au second, il convient également de marquer une respiration.
Il en va de même entre les versets.
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